La capitale kenyane a abrité début mai (du 7 au 9 mai) le Sommet africain sur les engrais et la santé des sols, avec la participation de l’Algérie, dont le rôle a été souligné en matière de production d'engrais au niveau mondial.

Cette reconnaissance découle de ses capacités de production, lui permettant de satisfaire les besoins du marché local et de contribuer à l'approvisionnement du marché mondial. Le ministre algérien de l'Agriculture et du Développement rural, Youcef Cherfa, a mis en avant la position de l’Algérie en tant que fournisseur d'engrais sur le marché mondial, non seulement en Afrique, mais aussi en Europe, en Asie et en Amérique du Sud.Au nom du Chef de l’État, l’engagement a été pris de poursuivre les efforts pour développer le gaz naturel,un élément crucial dans la fabrication des principaux engrais, en renforçant les investissements directs dans le domaine du pétrole et du gaz. En soulignant également l'aspect d'intégration continentale des projets majeurs de développement de l'Algérie, le président de la République a exprimé la volonté du pays de partager son expérience dans le renforcement des capacités humaines en matière de gestion intégrée et durable des ressources naturelles (eau, sols), ainsi que dans l'investissement dans la production et la distribution d'engrais. L’objectif est d’atteindre des niveaux de production doublés à l'horizon 2033 en
matière d'engrais, avec la mise en œuvre d’un plan pratique et durable visant à limiter la dégradation de la santé des sols. Cela s'inscrit dans une orientation commune vers de nouvelles politiques d'investissement, permettant aux agriculteurs de s'approvisionner en engrais et de contribuer ainsi à la fertilisation des terres pour augmenter les récoltes, avec le soutien des partenaires des secteurs public et privé. Le président Abdelmadjid Tebboune a souligné l'importance de politiques intégrées en matière de production et de commercialisation d'engrais, d'échange d'expertise et d'optimisation des techniques utilisées dans l'agriculture, ainsi que de modernisation des systèmes de production.Il a également mis en avant l'engagement de l'Algérie à partager son expérience et à renforcer la coopération continentale dans divers domaines, y compris les efforts de développement en Afrique liés à la sécurité alimentaire. L'Algérie partage les préoccupations des pays africains quant à la nécessité d'assurer un approvisionnement en engrais pour répondre à leurs besoins alimentaires et remédier à la dégradation dela santé des sols, une situation exacerbée par les changements climatiques et les pratiques humaines nuisibles à l'agriculture, à l'environnement et à d'autres ressources naturelles.

Source:Rédaction agroligne