Mme. Chantal Delamotte Directrice du salon Djazagro « Les aspects de sécurité et de qualité alimentaires de plus en plus présents »
- Création : 26 septembre 2023
Dans cet entretien, Chantal Delamotte, directrice du salon Djazagro dresse le bilan de ce rendez-vous professionnel vingt ans après son lancement en 2003. Elle a fait essentiellement ressentir que le salon a adapté son offre depuis sa création pour être en accord avec le développement agroalimentaire en Algérie. Elle relèvera également la percée qu’a connue le marché algérien de l’agroalimentaire tout au long de cette période.
Agroligne : Djazagro fête cette année son vingtième anniversaire, quel bilan en faites-vous ?
Mme. Chantal Delamotte : Le bilan de ces 20 dernières années est très positif et le salon est la référence du secteur. Depuis sa création en 2003, Djazagro a fait évoluer son offre pour être en accord avec le développement agroalimentaire en Algérie.
Le salon couvre tout l’univers de l’agroalimentaire, du process au conditionnement en passant par le froid industriel, les ingrédients, la manutention ou encore la
traçabilité.
Le marché algérien est en croissance avec une demande de plus en plus importante de produits diversifiés et de qualité. Le marché alimentaire en Algérie a généré un chiffre d'affaires de 10,77 milliards d'euros, ce qui montre l’ampleur de ce marché ainsi que la forte capacité de production.
Les aspects de sécurité et de qualité alimentaires sont plus présents dans les demandes des consommateurs et donc chez les professionnels du salon. La partie conditionnement et emballage alimentaire font partie des tendances actuelles du marché qui se retrouvent sur plusieurs volets du salon, l’emballage ne pouvant pas être décorrélé de l’alimentaire -28% du salon est consacré à ce seul secteur (en nombre exposants)
-Des conférences sur le sujet
-Des produits nominés
Autre tendance du secteur : les aspects qualité et sécurité alimentaires que les visiteurs pourront retrouver sur les stands des exposants mais aussi au travers des interventions de speakers algériens sur l’Agora des Experts
Quelles sont les filières qui enregistrent le plus d'engouement dans ce salon ?
Le salon accompagne toute la production agro- alimentaire dans ses demandes de transformation,d’emballage et de stockage. Pour livrer un produit sain aux consommateurs, ces différentes phases sont indispensables et demandent un vrai savoir-faire. C’est donc tout naturellement le process et l’emballage qui sont les secteurs les plus importants du salon.
Pensez-vous que Djazagro a contribué au renforcement des échanges commerciaux et de la coopération entre pays africains ?
L’évolution de la qualité et de la stabilité des produits conduit à la croissance des échanges commerciaux avec les pays proches. Le prix du transport étant dans l’économie actuelle un poste très important dans le coût du produit, les échanges de proximité sont donc
favorisés.
Comment comptez-vous marquer cette édition ?
Cette année est particulière puisque nous célébrons les 20 ans du salon. 20 ans de succès dans l'industrie
agroalimentaire nord-africaine. Pour cette 20ème édition, nous réunirons encore plus d’acteurs de l’écosystème avec 600 exposants et 22 000 visiteurs faisant de Djazagro le rendez-vous incontournable de l'industrie agroalimentaire.
Célébrer cet anniversaire est un moment important. C'est l'occasion de se réinventer, de se démarquer et d'innover avec de multiples initiatives. Pour marquer cet événement, la charte graphique de l'ensemble des outils de communication a été complètement repensée pour refléter l'image moderne et dynamique de notresalon. Un ambitieux plan de communication a été déployé en Algérie, témoignant de l'engagement de Djazagro à renforcer son ancrage dans le pays. La communauté digitale, en constante évolution, a été fortement mobilisée, offrant une visibilité unique.
Quels moyens pour consolider la place de ce salon sur la scène internationale à l'ère ou les rendez-vous dédiés à l'agroalimentaire foisonnent ?
Les rendez vous foisonnent mais les recentrages sur des zones géographiques plus contenus permettent de mieux étudier les écosystèmes et de répondre aux demandes exprimées avec plus de pertinence.