La vente de zlabia en Algérie réglementée
- Création : 24 août 2008
Les vendeurs de zlabia en Algérie doivent désormais posséder un registre de commerce contrairement aux années passées.
Le ministère du commerce compte mettre de l’ordre cette année dans ce fouillis. Il a ainsi instruit les services compétents pour que l’exercice de la vente de zlabia en Algérie pendant le mois de ramadhan soit soumis à l’inscription au registre du commerce sous le code n° 501-205. Si le mois de ramadhan rime avec la flambée des prix, il est aussi le mois où l’on consomme énormément de sucreries. Qui mieux que la pâtisserie orientale peut combler notre gourmandise et en même temps satisfaire ce besoin de communion fraternelle avec autrui ? Toujours est-il qu’à l’approche du mois sacré, on assiste à un emballement du marché de la pâtisserie en ce sens que beaucoup de commerçants attirés par le gain facile se reconvertissent, l’espace d’un mois, en marchand de zlabia et autre kalb elouz en Algérie. En effet, le phénomène est visible à l’œil nu, car lorsqu’on est habitué d’un quartier, on remarque très vite pour ne prendre que ces exemples, que les cafés et les restaurants qui ne peuvent ouvrir pendant la journée, se transforment en magasins de vente de pâtisserie orientale.
Là, il ne s’agit pas vraiment d’une conversion mais d’un cumul puisque deux activités s’y font en même temps. En outre, nombre de commerçants occasionnels louent pour un mois des magasins pour vendre de la pâtisserie et sitôt le mois terminé, ils ferment leurs boutiques et ne réapparaissent qu’au mois de ramadhan de l’année suivante. Mais souvent tout cela ne se fait pas dans le respect des mesures d’hygiène et même de cuisson, ce qui attente à la santé des citoyens. Les commerçants désireux de changer d’activité à titre temporaire ou définitif pour pouvoir commercialiser la pâtisserie en Algérie sont tenus de « modifier préalablement leur registre du commerce » et tout manquement à cette instruction prévient le ministère, fera l’objet de sanctions administratives et pénales et ce, pour « exercice illégal d’une activité ».
Synthèse de Mourad - D’après Le Jour d’Algérie
Source : www.algerie-dz.com