Algérie/conjoncture : Les fruits et légumes sont toujours chers
- Création : 9 octobre 2011
Même s’il est question de baisse des prix des fruits et légumes, dans certaines régions, le consommateur algérien d’ Ain El Hammam n’en a pas senti les effets. Amorcée dès le début de l’été, la flambée des prix des légumes qui a laminé les portefeuilles, durant le mois de carême, poursuit son inexorable ascension.
Le marché hebdomadaire de la ville, véritable baromètre, devient difficilement «accessible. Hormis l’aubergine à 50 DA (0,50 EUR)le kilo, les autres légumes comme les poivrons ou la tomate de bas de gamme, dépassent les 80 DA. Même s’il n’est pas considéré comme aliment de base, le chou-fleur ne descend pas en dessous des 100 DA, alors que les haricots oscillent entre 80 et 120 DA. Plus chères que durant le Ramadhan, la carotte et la courgette ont atteint les 80 DA. Quant aux fruits de qualité, ils deviennent tout simplement inaccessibles aux petites bourses. La banane à 140 DA, la pomme à 180 DA en passant par le raisin à 160 DA renvoient les pauvres vers les étals des fruits locaux, bon marché. La précarité touche de plus en plus de ménages.
On assiste à de nouveaux comportements d’achat : de plus en plus de clients limitent leurs achats en quantité. Les achats par kilogramme se raréfient, déclare un commerçant qui semble déplorer une telle situation.
Les consommateurs dans tout le pays rencontrent les mêmes difficultés que ceux d’Ain El Hammam. Les fruits et légumes sont chers partout, ce qui entrave leur consommation. Il n’est pas rare de voir le kilo de pommes proposé à 200 DA, soit près de deux euros.
Source : www.ubifrance.fr