L'Etat s'efforce de relancer l'agrumiculture
- Création : 21 décembre 2010
L’agrumiculture algérienne va mal. Le constat d’échec est établi depuis des années déjà par les experts. Mais les efforts de l’Etat pour sauvegarder cette filière se ressentent à travers les nombreux programmes mis en place.
Des programmes qui butent souvent sur un problème d’adhésion des agriculteurs. Et ce, pour diverses raisons, notamment celles liées au foncier agricole et aux subventions de l’Etat. Dans le premier cas, les agriculteurs demandent la régularisation de la situation des concessions de ces terres agricoles. Dans le second cas, les fellahs estiment vraiment insuffisantes les subventions de l’Etat pour soutenir cette filière car l’investissement est lourd et la subvention n’est que de l’ordre de 30%, disent les professionnels sur le terrain. Selon eux, la préparation d’un seul hectare nécessite au minimum 250 000 DA, et le soutien de l’Etat ne concerne que les plants.
Les agriculteurs critiquent donc ce taux de soutien qui, à leurs yeux, n’est pas suffisant.Devant cette réalité du terrain, les agriculteurs ne sont pas très nombreux à adhérer au programme agrumicole national 2010-2014 mis en place par l’Itaf (Institut technique de l’arboriculture fruitière) de Boufarik et validé par le ministère de la tutelle.Un exemple concret concerne la wilaya de Blida où les intentions d’investissements ne dépassent guère les 100 hectares alors que les objectifs sont d’atteindre une plantation de 750 ha par an, pour arriver à 4 000 hectares à la fin du programme. Pour cela, il est nécessaire de mettre en place un plan de vulgarisation et d’information des fellahs quant aux intérêts de ce programme quinquennal spécifique à cette filière qui devait démarrer en 2009 pour s’étendre jusqu’en 2014.
Par Badiaa Amarni - Lire la suite...
Source : www.latribune-online.com