Le marché des boissons en Algérie gangréné par l'informel
- Création : 12 mai 2009
Le marché des boissons en Algérie est miné par un nombre inquiétant d’escrocs qui mettent la santé des consommateurs algériens en danger.
La filière de la production des boissons, tous produits confondus, est soumise en Algérie à de nombreux problèmes. Activité informelle, fausses déclarations, pression fiscale et concurrence déloyale sont autant de boulets que la filière traîne péniblement. C’est ce que dénonce Ali Hamani, nouveau président de l’Association des producteurs algériens de boissons (APAB). Intervenant, jeudi dernier, en marge de la tenue à Alger d’une assemblée générale ordinaire consacrée à la réélection du président de l’APAB, M. Hamani considère que le marché de production de boissons est dominé à hauteur de 10% par l’activité informelle. Affirmant que « ce phénomène casse la dynamique des investisseurs dans ce créneau », M. Hamani ira même jusqu’à récuser, à demi-mot, les chiffres fournis par le Centre national du registre du commerce (Cnrc), selon lesquels, il existe1600 producteurs de boissons en Algérie. « Ce sont des chiffres administratifs. Selon une autre étude, il y a environ 376 producteurs, les autres agissent dans l’illégalité », fustige-t-il, en rappelant que certains producteurs confectionnent des boissons, notamment des jus, dans des baignoires, sans aucun respect des règles d’hygiène. Selon lui, certains produits ne sont conformes à aucune norme connue.
Source : www.algerie-dz.com