Sotiris Hatzigakis, nouveau Ministre grec du développement agricole et des aliments
- Création : 1 février 2009
Dans le cadre du dernier remaniement ministériel survenu en Grèce, M. Sotiris Hatzigakis a été nommé le 8 janvier 2009 Ministre du développement agricole et des aliments, après avoir été Ministre de la Justice depuis 19 septembre 2007. Il avait occupé auparavant les postes de Ministre du Travail et Ministre adjoint de l'Economie (du 2 juillet au 22 octobre 1989), Ministre adjoint au Commerce (du 11 avril 1990 au 7 août 1991), Secrétaire d'Etat au Ministère de l'Economie nationale (du 8 août 1991 au 6 août 1992) et Ministre de l'Agriculture (du 7 août au 2 décembre 1992).
Né le 15 septembre 1944 à Trikala, Sotiris Hatzigakis est diplômé de l'Université d'Athènes (Faculté de Droit et Faculté d'Economie). Il a entrepris des études post-universitaires en sciences politiques et sociales en France et en Grande-Bretagne. Parfaitement anglophone et francophone, il est l'auteur de plusieurs ouvrages, études, analyses et articles portant principalement sur l'économie, la politique et la société. Membre de la Nouvelle Démocratie, M. Hatzigakis est député de la circonscription de Trikala depuis son adhésion à ce parti en 1974. Il a été élu en 2004 en tant que Vice-Président du Parlement.
Le premier dossier majeur qu'il tente de régler depuis sa nomination est celui du mouvement conduit par les représentants des agriculteurs. En effet, ces derniers bloquent les axes routiers dans le centre et le nord de la Grèce pour protester contre les prix fixés par la Commission européenne à leurs produits et qu’ils jugent trop bas, notamment ceux des céréales, du maïs, du coton, du riz et de l'huile d'olive. Les éleveurs du centre de la Macédoine se sont d'ailleurs joints au mouvement et réclament eux aussi de meilleurs prix pour les ovins, les caprins et les bovins ainsi qu'une prime de sécheresse. Le Ministre leur a proposé une série de mesures chiffrées à 500 millions d'euros qu'ils ont jugés trop insuffisants pour satisfaire à leurs revendications. Toutefois, les discussions continuent entre les deux parties pour essayer de trouver rapidement une issue au problème.
Source : www.ciheam.org