L'INRA fait le bilan de l'année 2008 et explore les perspectives pour 2009
- Création : 15 janvier 2009
Au cours de la cérémonie de vœux, le 16 décembre dernier, Marion Guillou, présidente-directrice générale de l’Inra, a annoncé les trois principaux objectifs de l’Institut pour 2009. L’Inra se mobilisera plus particulièrement pour répondre aux défis alimentaires mondiaux et contribuer au dynamisme du 'secteur vert', atout distinctif de notre pays. Dans son organisation, l’institut va à la fois consolider et ouvrir son système d’alliance, en l’accompagnant d’une adaptation de sa gouvernance. Par son engagement sur la scène internationale, il va faire vivre les outils de recherche et d’innovation européens et susciter des organisations mondiales.
Au cours de l’année 2008, l’Inra a maintenu son excellence scientifique, au 2e rang mondial pour les publications en Sciences du végétal et de l’animal et en Sciences agronomiques. Il a travaillé en combinant sciences du vivant, sciences de l’environnement, sciences humaines et sociales, pour apporter des réponses pertinentes aux besoins d’une agriculture située plus que jamais au carrefour des questions de gestion des ressources naturelles, de productivité, d’évolution alimentaire mais aussi de respect des exigences environnementales. Ces travaux se traduisent par des activités partenariales en progression et ont impliqué des collaborations internationales mieux intégrées dans la dimension mondiale des enjeux. L’institut a également mobilisé ses capacités d’expertise en appui aux politiques publiques ainsi que de prospective et d’anticipation, à l’interface de la recherche et de la société.
En 2009, l’Inra souhaite développer trois types d’alliances. En premier lieu, grâce à la création d’un consortium national pour l’agriculture, l’alimentation, la santé animale et l’environnement, il veut s’inscrire dans la construction du continuum recherche-formation-développement dans une dimension internationale. Par ailleurs, des accords stratégiques seront conclus avec différentes universités et pôles de recherche et d’enseignement régionaux. Enfin, des programmes de recherche communs avec l’Inserm en matière de nutrition et avec le CNRS dans les sciences des plantes et l’agroécologie devraient structurer nos communautés scientifiques. Dans un contexte de crise, l’institut investit dans la recherche et l’innovation pour anticiper les changements environnementaux globaux et proposer des outils en faveur du développement des secteurs agricoles et alimentaires. À titre d’illustration, on peut citer le renforcement du couplage expérimentation-modélisation pour les nouvelles démarches d’agriculture à haute performance environnementale, la construction d’une vision prospective sur l’adaptation au changement climatique de l’agriculture et des écosystèmes anthropisés, ainsi que l’accompagnement de la renégociation future des politiques agricoles, alimentaires et rurales communes. L’Inra souhaite enfin contribuer à la mise en place d’organisations internationales larges dans le domaine de la biodiversité (IPBES, lancé en 2008) et sur la sécurité alimentaire mondiale (appelée par les chefs d’État en juin 2008).
Par liliAn
Source : www.blogagroalimentaire.com