La promotion de l’exportation d’huile d’olive tunisienne conditionnée sous label tunisien est l’un des principaux défis que la filière oléicole se doit de relever durant la prochaine période.

Cette labellisation aura pour avantage de conférer à ce produit biologique agricole, écoulé jusqu’ici en vrac, une plus grande valeur ajoutée.

La Tunisie, 4ème producteur d’huile d’olive, exporte seulement 1,2% de sa production oléicole sous forme conditionnée alors que le reste est vendu en vrac sous des marques étrangères, et ce, en dépit des nombreuses incitations instituées en faveur de cette filière.

Dans l’objectif d’établir un bilan de la stratégie nationale de promotion de l’huile d’olive conditionnée, un colloque a été organisé, mercredi, à Tunis, sur initiative du centre technique des industries agroalimentaires et en collaboration avec le technopole agroalimentaire de Bizerte et du centre technique de l’emballage et du conditionnement (PACKTEC) et l’institut de l’olivier sur « la qualité et les mécanismes de promotion de l’huile d’olive ».

Selon M.Chiheb Slama, président de la Chambre syndicale des conditionneurs d’huile d’olive, une vingtaine d’entreprises opèrent dans le domaine du conditionnement de l’huile d’olive, se distinguent par leur petite taille et rencontrent de grandes difficultés à percer les marchés extérieurs dominés par les grands groupes espagnols, grecs et italiens.

Il a mis en exergue la nécessité pour ces entreprises de se regrouper afin de s’approvisionner au moindre coût à l’étranger et de commercialiser sous un label unifié dans les marchés d’exportation.

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