Des jardins maraîchers pour combattre la pauvreté

  • Création : 28 septembre 2008

L'Association pour le Maintien de l'Agriculture Paysanne (AMAP) sera créée. Située non loin de Rabat, «Shoul» est une des communes rurales les plus pauvres du Maroc.

C'est un territoire aride dont les habitants vivent de l'élevage de caprins et de la cueillette (figues, glandes...). Face à cette situation difficile, les associations «Sala Al Moustakbal» (Salé pour l'avenir), «Terre et humanisme» (France et Maroc), ainsi que le réseau «Urgenci» qui aide à la création d'Associations pour le maintien de l'agriculture paysanne (AMAP), soutiennent un projet de culture maraîchère biologique à forte valeur ajoutée dans cette région. Ce programme de jardins maraîchers de «Shoul» réunit un groupe de “consom'acteurs'' et de producteurs engagés dans une même logique, celle d'une agriculture saine et socialement équitable. Conjuguant les notions de développement social et de modes de production respectueux de l'environnement, ce programme est une initiative pionnière au Maroc. Il recrée le lien de solidarité entre les mondes rural et citadin par le soutien des fermes de proximité. En garantissant aux producteurs une rémunération équitable sur une saison, ce projet contribue à l'amélioration de leur insertion socio-économique.

Sur le terrain, des cultures expérimentales de certains légumes et céréales (panais, quinoa) et des formations techniques de base en agroécologie (fertilisation naturelle, compost et engrais, etc.) ont été menées depuis novembre 2007. «La culture biologique est contre les grands travaux. Il faut faire seulement des cultures adaptées qui protègent le sol. Le bio c'est vivre avec les produits de la région et de la saison», expliquent Touriya Atarhouch et Catherine Filiponne, co-responsables de ce projet. Quant à la clientèle, en finançant par abonnement la production, elle s'assure d'une alimentation saine, biologique et régulière. Depuis mai 2007, un réseau de consommateurs en lien avec les producteurs a été créé à Rabat autour d'une vente hebdomadaire qui se déroule tous les mercredis à 16h, à l'école Khalil Gibran au quartier Souissi. La distribution se contente de 50 paniers pour que l'opération reste à taille humaine. «Nous sommes passés de la vente au kilo à la commercialisation du panier. Celui-ci coûte 150 DH et contient environ 17 variétés de légumes pour un poids de 15 à 20 kilos selon les saisons. 
 
Source : www.lematin.ma

Articles Populaires

Pourquoi l'agroalimentaire et le...
  • Création : 6 mars 2020
LE SIMA SE REINVENTE !...
  • Création : 12 septembre 2019
On the road to IPACK-IMA 2021 : feu sur...
  • Création : 15 décembre 2019

Articles Pour vous

Marché des équipements industriels,...
  • Création : 12 septembre 2017
Pénurie de beurre : Paysan Breton fait...
  • Création : 12 novembre 2017
Les prix du sucre en baisse sur le...
  • Création : 9 janvier 2020
Le groupe français BIH, nouvel...
  • Création : 20 janvier 2020
Le nouveau lave-vaisselle à avancement...
  • Création : 3 septembre 2017