La filière viticole fait l’objet d’un plan de modernisation présenté par Michel Barnier au Conseil des ministres.

La FNSEA estime que, globalement, ce plan permettra une avancée significative pour le dynamisme et la compétitivité de cette filière.

Tout d’abord, la proposition de segmentation à trois niveaux de l’offre française offrira une meilleure lisibilité pour le consommateur et pour être efficiente, cette proposition devra s’accompagner d’une politique de contractualisation entre producteurs et metteurs en marché.

La simplification de l’organisation par la clarification des missions des différentes instances de la filière viticole est intéressante. Sa poursuite est un impératif. D’ailleurs, la filière gagnerait sans doute à réfléchir à la constitution d’une interprofession nationale pour répondre aux problématiques transversales.

Malgré ces progrès, la FNSEA regrette le manque d’ambition du plan en matière de compétitivité des entreprises françaises. Le Gouvernement ne peut s’appuyer uniquement sur la nouvelle organisation commune de marché financée par Bruxelles. La France a un rôle à jouer. Elle doit être une force de propositions et le moteur de nouvelles avancées pour accompagner la viticulture, secteur d’excellence pour l’économie française.

Enfin, la FNSEA demande à ce que le Gouvernement clarifie la législation en matière de publicité du vin, notamment sur Internet.

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