Les News Agri - Agro Méditerranéennes

  • Création : 9 octobre 2007

  Algérie

Le blé en question

Ce sont les réflexions d'un meunier à la retraite, concernant ce qu'il appelle « l'économie de la connaissance ». Et il parle du blé, sous toutes ses coutures, en fin connaisseur.

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Donc du pain, des pâtes... Il commence par vulgariser certaines généralités subtiles, comme la semoulerie qui est le moulin qui triture le blé dur pour produire des semoules pour fabriquer des pâtes alimentaires et du couscous. Ensuite, de la minoterie qui est le moulin qui triture le blé tendre pour produire de la farine pour la fabrication du pain. Et de préciser que « l'Algérie est un des gros importateurs au monde du blé dur, et le ratio de consommation est un des plus élevé au monde ».

Ce spécialiste rappelle que pour maintenir le prix de la baguette de pain, l'Etat subventionne le blé tendre au niveau de l'OAIC et prévoit que pour des raisons climatiques, entre autres, en 2007/2008, de graves pénuries de blé dur sur le marché mondial. Le prix d'achat de ce type de blé verra une importante augmentation. Et l'Etat algérien devra encore subventionner ce blé pour éviter une augmentation très forte des prix des pâtes alimentaires et du couscous à la consommation.

Savoir-faire

Notre meunier propose, enfin, qu'avec un peu de savoir-faire dans la conduite des moulins (maîtrise de la technologie) « on peut, tout en triturant du blé tendre, obtenir de la farine et en même temps, un certain pourcentage de semoules de blé tendre qui pourra être mélangé aux semoules de blé dur pour produire des pâtes alimentaires ».

Quant aux dispositions à prendre, il estime que « le ministère du Commerce est parfaitement compétent pour mener à bien cette opération parce qu'il dispose de laboratoires pour effectuer tous les essais nécessaires pour déterminer le pourcentage de semoule de blé tendre à ajouter aux semoules de blé dur pour fabriquer les pâtes alimentaires, comme il dispose de services capables de déterminer les différents coûts de production et par conséquent, les prix de vente à la consommation. Ceci, en plus des dispositions réglementaires en vigueur qui peuvent être amendées. »

Source : www.elwatan.com

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  France

Prix des céréales, la FGA-CFDT demande une régulation du marché

Communiqué de la FGA-CFDT

La hausse du prix des céréales touche une très grande palette de produits alimentaires. Elle a des répercussions sur les prix pour les consommateurs comme d'autres matières premières agricoles : la viande, la volaille (fortement touchée car le prix de l'aliment est important dans l'élevage d'une volaille), le secteur agricole et certaines entreprises qui achètent de la farine.

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Elle relance aussi la polémique sur les agrocarburants et sur l'avenir de l'agriculture dans la mesure où les biocarburants pourraient avoir un succès croissant (obligation d'intégration dans les carburants) et envahir des terres jusqu'à présent réservées aux cultures alimentaires. 

Certes, des décisions ont eu lieu hier à Bruxelles pour la remise en culture de terres mises en jachère. Mais pour la FGA-CFDT, la remise en cause des jachères n'est pas un élément essentiel de la politique agricole. Ce qui est un élément fondamental de la protection contre la valse des étiquettes, dans une période de préoccupation sur le pouvoir d'achat, c'est la régulation des prix du marché agricole. La libéralisation des prix du marché agricole a pour corollaire la spéculation sur les prix et l'inflation qui sanctionne les plus faibles.

Or, la nourriture n'est pas un bien comme les autres. Elle doit être protégée contre les effets spéculatifs et cela à deux niveaux :
- Au niveau européen, les réformes de la PAC ne peuvent se réduire à casser tous les instruments de gestion de marché
- Au niveau français, l'accélération de la réforme des offices agricoles et du CNASEA permettra-t-elle de garder des moyens pour « réguler les marchés » ?

Source : www.agrisalon.com

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  Maroc

Blé : A la recherche de 500.000 tonnes

L'ONICL veut importer 500.000 tonnes de blé. Au 30 septembre dernier, la collecte de blé sur le plan national a chuté de 81%, par rapport à la même période de l'année précédente.

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Une quantité de 500.000 tonnes de blé. C'est l'objet du dernier appel d'offres international lancé par l'Office national interprofessionnel  des céréales et légumineuses (ONICL) jeudi dernier, pour des livraisons prévues pour les deux prochains mois.

L'Office précise que 30% de ces quantités devra être livrée à partir du 1er novembre, 30% à partir du 15 novembre et les 40% restants à compter du 1er décembre. Le résultat de l'appel d'offres sera connu le 17 octobre.

Ces quantités devront compenser le déficit enregistré sur le plan national en produits céréaliers. Les dernières statistiques de l'ONICL montrent une chute des quantités collectées. Durant la dernière semaine de septembre dernier, la collecte des céréales a porté sur 68.000 quintaux constitués presque exclusivement de blé tendre.

Le cumul de la collecte a atteint ainsi les quatre millions de quintaux, majoritairement de blé tendre. Selon l'ONICL, ce volume est en diminution de 72% par rapport à la moyenne quinquennale et de 81% par rapport à l'année précédente. Mais, ce volume est en hausse de 21% par rapport à l'an 2000, selon la même source.

Au cours de la dernière semaine du mois précédent, les prix moyens d'achat du blé tendre par les organismes de collecte se sont envolés. Chez les commerçants, le prix moyen est de 328 dirhams le quintal contre 299 dirhams le quintal chez les minotiers. Sur le marché international, le prix du blé a terminé la semaine dernière sur une petite hausse, conforté par le retour des importateurs sur la scène internationale.

Les analystes mondiaux s'attendent à une révision à la baisse de la production de blé en Australie, affectée par la sécheresse. Ils tablent aussi sur un recul significatif du stock de blé aux Etats-Unis en raison de la forte demande mondiale. Vendredi dernier, le marché européen, Euronext, est resté sur sa réserve et à la mi-journée 788 lots seulement ont été traités. 

Source : www.aujourdhui.ma

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  Tunisie

Nouvelles incitations pour la promotion du secteur des grandes cultures

Les dernières mesures présidentielles ordonnées par le chef de Chef de l'Etat, au profit du secteur des grandes cultures, au début du mois d'octobre, ont été favorablement accueillies par les agriculteurs et les milieux agricoles.

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En effet, de par leur caractère intégral et prospectif, ces décisions reflètent le souci continu du Président de la République de renforcer la sécurité alimentaire nationale, de réaliser l'autosuffisance en produits de consommation de base et de promouvoir, à ce titre, le secteur des céréales.

Ces mesures visent à exploiter au mieux toutes les potentialités existantes dans le domaine des grandes cultures et à accroître le rendement de ce secteur stratégique, à la lumière de la hausse continue des prix des céréales sur le marché international, laquelle a atteint, jusqu'à ce jour, des chiffres record.

Elles dénotent également de l'intérêt accru que le chef de l'Etat accorde aux préoccupations de la profession et à ses aspirations, l'objectif étant d'inciter les agriculteurs à améliorer le rendement du secteur des céréales et à accroître la production céréalière afin de réduire les coûts à l'importation des céréales.

Les décisions consistent à réviser les prix des céréales au niveau de la production, revoir les critères d'octroi des prêts saisonniers pour les grandes cultures afin de les adapter à l'évolution du coût de la production et enfin à faire bénéficier les gouvernorats du centre des crédits supervisés ordinaires financés par le budget de l'Etat.

Les nouvelles mesures instituées permettraient, en outre, le recouvrement par les agriculteurs d'un point et demi sur le taux d'intérêt du prêt saisonnier des grandes cultures en cas de remboursement des dettes dans les délais fixés, l'octroi d'une première irrigation gratuite aux céréaliculteurs des périmètres publics irrigués, le maintien des prix des semences ainsi que du taux en vigueur pour le troc, outre l'extension des superficies consacrées à l'orge par la cession de 100 mille quintaux d'orge à des prix incitatifs et l'augmentation de la prime d'investissement destinée à l'acquisition de tracteurs et de moissonneuses-batteuses.

Source : www.infotunisie.com

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