La viande de dromadaire, un nouveau filon...
- Création : 30 juillet 2007
Grippe aviaire, vache folle, leptospirose ou encore salmonellose et listéria... Notre assiette est lentement mais sûrement menacée. Quelles solutions, aujourd'hui, s'offrent à nous ? Parmi les espèces animales largement négligées par la recherche, mais susceptibles d'être mieux exploitées, le dromadaire pourrait se faire une place de choix dans notre alimentation. Sa viande contient plus de minéraux que la viande bovine.
Les quartiers antérieurs peuvent être utilisés pour la préparation de plats traditionnels du grand Sud (tidguite et tichtar), en découpant la viande en fines lamelles, à sécher au soleil sans rien y ajouter, ou en viande hachée, et autres pièces de boucherie. Des produits de charcuterie sont aussi envisageables, comme du gigot cuit, du saucisson ou encore du jambon, réalisés grâce aux techniques de saumurage, de barattage, de moulage et de cuisson. Jouissant d'une importance économique et sociale dans les provinces du sud, le dromadaire constitue donc une source principale et importante.
Source : www.leconomiste.com