Michel Barnier, Ministre Français de l'Agriculture
- Création : 19 février 2008
Selon M. Barnier, cette proposition « met en cause des pans entiers de l'activité agricole européenne, notamment dans le domaine des fruits et légumes ou de l'élevage ». « Le sentiment général de tous mes collègues, c'est qu'il vaut mieux pas d'accord qu'un mauvais accord sur l'économie agricole ».
Pour M. Barnier, le texte incriminé présente « des concessions supplémentaires en matière de tarifs douaniers qui ne sont pas acceptables, surtout à un moment où l'on est tous soucieux de la croissance européenne et qu'on constate dans cette croissance la part que tient l'économie agricole ». Soulignant la volonté à l'OMC « d'accélérer les choses jusqu'au mois d'avril pour aboutir », le ministre français a noté : « nous ne pourrons pas accepter que l'agriculture soit la variable d'ajustement d'un mauvais accord ».
Lundi, nombre de ministres des affaires étrangères ont directement exprimé au commissaire au Commerce Peter Mandelson leurs réserves sur l'état actuel des négociations, dont la Pologne, l'Irlande, la France, la Hongrie, l'Italie, la Grèce et la Lettonie. En revanche le Danemark, la Grande-Bretagne ou la Suède ont exprimé leur soutien au commissaire.
Source : www.pleinchamp.com