Développer l’élevage à travers toutes ses filières et l’adapter aux changements climatiques passe par l’appui à l’innovation. Les spécialistes en la matière sont unanimes à ce sujet.

La question centrale concerne la préservation de la santé animale, un des facteurs clés de la sécurité alimentaire. Dans ce cadre, l’Organisation des Nations Unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO) a inscrit ce dossier parmi ses priorités. Associant les représentants de centres de référence, d’entités chargées du développement et de la fabrication de vaccins, de laboratoires vétérinaires, d’instituts de recherche et de partenaires de développement la FAO travaille sur l’élaboration de solutions ciblées et sur l’encouragement de l’innovation pour promouvoir de bonnes pratiques au profit de la transformation du secteur de l’élevage.

Conformément au Cadre stratégique de la FAO pour 2022-2031 et aux objectifs de développement durable (ODD), la FAO mise entre autres sur l’accessibilité à des vaccins de qualité et sur le soutien des stratégies de vaccination visant à améliorer la santé animale pour renforcer la viabilité des systèmes d’élevage sur les plans environnemental, économique et social. A travers des conférences organisées périodiquement, la FAO cherche à offrir aux pays membres la possibilité de définir leurs principales priorités et de recenser les principales difficultés auxquelles ils sont confrontés dans les différentes régions. De même qu’elle met l’accent sur les moyens permettant d’apporter un appui collaboratif pour répondre à ces priorités. L’objectif à long terme étant d’élaborer des solutions ciblées, stimuler l’innovation pour promouvoir la transformation de l’élevage dans une optique de durabilité. Une conférence mondiale s’est tenue dans ce sillage en septembre dernier. Le défi porte essentiellement sur l’adoption d’une nouvelle vision de la recherche pour des systèmes d’élevage durables.

Et ce d’autant que les conditions d’élevage sont une préoccupation croissante de la société et des éleveurs. C’est le cas justement en Algérie avec la multiplication des contraintes sur le terrain. Ce qui souligne la nécessité d’associer le monde de la recherche surtout que ce ne sont pas les idées qui manquent. Autrement dit, miser sur une approche interdisciplinaire impliquant tous les acteurs : vétérinaires, agronomes, économistes, sociologues et éleveurs pour la conception des systèmes d’élevage.

Source:rédaction Agroligne

Magazine agroligne N°125:https://www.agroligne.com/IMG/pdf/agroligne_N%C2%B0125.pdf