Le « Collectif du petit-déjeuner à la française » passe à l’action pour lutter contre le déclin du petit-déjeuner
- Création : 27 septembre 2015
De plus en plus de Français commencent leur journée sans prendre de petit-déjeuner. D’après l’enquête CCAF 2013 du CREDOC, plus de 2 adultes sur 10 (21%) sautent au moins un petit-déjeuner par semaine alors qu’ils n’étaient encore qu’environ 1 sur 10 (11%), 10 ans auparavant. Les enfants sont encore plus touchés par cette tendance : ils sont près de 3 sur 10 (29%) à ne pas prendre de petit-déjeuner au moins une fois par semaine, contre seulement environ 1 sur 10 (11%) 10 ans auparavant. Selon la nouvelle enquête CREDOC menée en 2014 auprès des enseignants, le phénomène est encore plus marqué dans les milieux défavorisés. D’après les enseignants, en moyenne 3 élèves par classe arrivent le ventre vide à l’école hors Réseaux d’Éducation Prioritaire (REP) et ce chiffre grimpe à 4,3 dans les écoles des REP et même à 5,2 dans les établissements des Réseaux d’Éducation ultra-prioritaire (REP+).
Pour enrayer ce problème de santé publique, les professionnels des jus de fruits (UNIJUS), du lait de consommation (Syndilait), du pain (Fédération des Artisans Boulangers-Pâtissiers de Paris) et des confitures et compotes de fruits (groupe « fruits » de la FIAC) ont créé le « Collectif du petit-déjeuner à la française », en partenariat avec le Club de la Table Française. En 2014, ils ont lancé un Manifeste pour mobiliser les acteurs publics et privés
Le « Collectif du petit-déjeuner à la française » passe à l’action:
- 1 million de petits-déjeuners offerts aux plus défavorisés
- Des kits d’information mis à disposition des Français
- Une sensibilisation des Pouvoirs publics