Des hauts et des bas
- Création : 22 avril 2013
Alors que le prix du poulet poursuit sa dégringolade, celui des légumes continue à prendre des ailes. L'oignon et la tomate frôlent des seuils inaccessibles pour nombre de ménages.
Sur les étals du marché T'nache à Belouizdad, les prix des légumes font fuir plus d'un. La carotte et le navet sont vendus à 60 dinars le kilogramme, la courgette à 70 dinars et la laitue à 80 dinars. La tomate est proposée à 120 dinars, les poivrons et l'oignon ont atteint 140 DA. A des prix semblables, les petites bourses ne pourraient jamais faire leurs emplettes.
Sur les étals de la viande blanche, le poulet maintient son prix depuis près de deux mois. Mais va-t-il augmenter à l'approche des grandes chaleurs comme le prévoient les vendeurs ?
Profitant du prix très abordable du poulet, certaines ménagères n'ont pas lésiné sur le mode congélation. Les vendeurs de la viande blanche affirment de leur côté que, malgré la baisse du prix du poulet, depuis deux mois, les habitudes des consommateurs n'ont point changé. «Cette baisse n'a pas provoqué de rush sur la marchandise», dira Samir, vendeur de poulet au marché T'nache. Toutefois, il ne manque pas d'assurer que ce prix va reprendre la hausse dès le début juin. «A l'approche de la chaleur, les aviculteurs vont réduire leur production et les prix vont ainsi augmenter», explique-t-il. Une période qui coïncidera avec le mois de Ramadan où tous les moyens sont bons pour les commerçants.
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