Anuga Dairy - la plus importante plateforme internationale pour le lait et les produits laitiers

  • Création : 13 juillet 2015

Placé sous la bannière d’Anuga, Anuga Dairy, salon professionnel du lait et des produits laitiers, est particulièrement bien positionné. Il se déploie à nouveau sur une surface brute de présentation de 23 500 m² dans le hall 10.1 et mobilise environ 380 entreprises exposantes. Parmi elles figurent, entre autres, Alpro, Andechser Molkerei Scheitz, Andros, Arla, Bauer, Delizia, Deutsches Milchkontor (DMK), Ehrmann, Emmi, Fage Dairy, Fayrefield Foods, FrieslandCampina, Hochwald Foods et Zanetti. Des participations collectives d'entreprises de Belgique, de France, de Grèce, de Grande-Bretagne, d'Irlande, d'Italie, des Pays-Bas, d'Autriche, de Pologne, de Suisse, d'Espagne et de Chypre montrent par ailleurs toute l’étendue de leurs compétences. Anuga Dairy accueille également des groupes d'Argentine, d'Australie et de Thaïlande dont c'est la première participation. Le salon donne la vue d'ensemble du marché international du lait et des produits laitiers la plus exhaustive au monde. Anuga, qui fédère dix salons, se tient à Cologne du 10 au 14 octobre 2015 et mobilise en tout quelque 6 800 exposants d'une centaine de pays.

 

Le marché international du lait : perspectives positives sur le long terme L'ombre et la lumière se côtoient sur le marché du lait. Toutefois, les perspectives sur le long terme donnent lieu à une appréciation positive.

La croissance de la population mondiale, le dynamisme de l'économie à l'échelon de la planète, l'augmentation constante du pouvoir d'achat, l'urbanisation croissante et la modification des habitudes alimentaires sont par exemple d'importants facteurs qui influeront sur l'évolution future du marché. Selon la société ZMB - Zentrale Milchmarkt Berichterstattung, il est probable que cela se traduira par une augmentation de la consommation de lait dans les pays où elle est encore faible pour l'instant. Comme dans les « next eleven », les onze prochains pays émergents. Parmi eux figurent tous ceux dont la population s'accroît fortement comme l'Égypte, l'Indonésie, l'Iran, le Mexique, le Nigeria, le Pakistan ou encore le Bangladesh.

A court terme, l'embargo russe continue d'affecter le marché du lait allemand et européen. D'autres intéressants marchés de pays tiers ont entre-temps été investis si bien que les exportations ont néanmoins augmenté dans l'ensemble. Ceci concerne également les exportateurs allemands de lait, comme le fait savoir la Fédération allemande de l'industrie du lait (Milchindustrie-Verband - MIV). Certes, la crise de l'euro continue de déstabiliser les marchés financiers tandis que la faiblesse de l'euro dynamise les exportations de lait et de produits laitiers.

En comparaison internationale, les produits laitiers restent bon marché pour les consommateurs allemands. Les prix bas du lait et des produits laitiers ont également contribué à la persistance d'un faible taux d'inflation en Allemagne.

Par ailleurs, on considère que les Allemands sont réceptifs aux nouveautés qui leur sont proposées par la filière laitière. C'est ainsi que la coopérative Arla Foods a renforcé sa marque ombrelle Arla en lançant sur le marché allemand une véritable nouveauté au début de l'été : Arla Skyr. Ce produit laitier, dans la tradition islandaise, devrait être un facteur d'impulsion au rayon réfrigéré. La préparation de ce produit avec pratiquement 0 pour cent de matière grasse mais environ 11 pour cent de protéines nécessite quatre fois plus de lait que celle d'un yaourt. Il est considéré comme un produit tendance qui devrait avoir autant de succès que le yaourt à la grecque aux Etats-Unis.

Entreprises européennes bien positionnées - deux exemples Le marché allemand du lait est soumis à une pression. Alors que la filière laitière se ressent de l'embargo russe et qu'elle est impactée par la frilosité des acheteurs chinois, la quantité de lait produite en Europe augmente avec l'abandon des quotas. Le plus grand producteur laitier allemand Deutsches Milchkontor (DMK) craint que la baisse persistante des prix du lait en soit la conséquence cette année.

En 2014, la coopérative laitière avait réalisé un bénéfice de 42,3 millions d'euros et un chiffre d'affaires de 5,3 milliards d'euros, soit 13 millions d'euros de plus que l'année précédente. DMK paie en moyenne presque 37 centimes d'euro le kg de lait aux 8 900 producteurs qui lui sont affiliés. Les choses sont révolues, semble-t-il, cette année. Cela pourrait entraîner la résurgence de conflits avec les producteurs. Car, selon leurs propres déclarations, beaucoup de producteurs de lait vivent depuis longtemps à la limite du seuil de pauvreté.

Josef Schwaiger, porte-parole de la direction de DMK, est par contre satisfait des résultats obtenus l'année dernière. « Avec un chiffre d'affaires en légère hausse par rapport à l'année précédente et une part de fonds propre plus élevée, de l'ordre de 37,5 pour cent, nous avons les reins très solides d'un point de vue économique. » Partant de cela, le groupe veut continuer d'investir. En premier lieu, cet argent sera utilisé pour développer de nouvelles technologies et de nouveaux produits. En 2014, 200 millions d'euros ont déjà servi à financer le développement d'installations de production et de sites, et l'activité portant sur les produits de marque a continué à se développer.

Auparavant, DMK avait décidé de fusionner avec DOC Kaas, le deuxième fabricant néerlandais de fromage par ordre de grandeur. Ensemble, ils transformeront à l'avenir 8 milliards de kg de lait cru par an. D'autres coopérations et participations sont activement recherchées. Il semble que le processus de concentration mondial sur le marché du lait est loin d'être terminé. En 2014, DMK figurait à la 13e place au classement des 20 laiteries réalisant le plus gros chiffre d'affaires au monde.

Là où d'autres concentrations semblaient tout d'abord impossibles, de grandes laiteries travaillent depuis longtemps de manière coopérative. C'est ainsi que dès 2014 le département Ingrédients d'Arla Foods et Deutsches Milchkontor (DMK) ont démarré la production dans leur joint venture Arnoco. Sur le site de Nordhackstedt près de la frontière danoise, l'entreprise commune produit du concentré de protéines de lactosérum et du lactose. Arnoco transforme en poudre le lactosérum, produit dérivé des processus de transformation, qui provient de l'usine voisine de fromage, celle de DMK (capacités annuelles : 60 000 tonnes).

Par ailleurs, 25 000 tonnes de lactose entrant dans la composition du lait pour nourrissons seront produites annuellement dans la nouvelle usine. Plus de 50 millions d'euros ont été investis dans la construction de l'usine, d'après les indications des responsables. Arla et DMK ont chacun une participation de 50 pour cent dans Arnoco.

La coopérative laitière danoise Arla Foods escompte une hausse de la demande de lait bio. 250 millions de kg supplémentaires de lait bio seront nécessaires dans les deux années à venir, dit-on chez Arla. Celle qui est déjà la plus grande laiterie bio au monde produirait ainsi plus d'un milliard de kg de lait bio. La production supplémentaire est destinée notamment à l'Allemagne, au Benelux, au Danemark et à la Suède. La direction d'Arla a décidé de ce fait d'augmenter le supplément sur le bio.

La visite d'Anuga qui se tient du samedi 10 au mercredi 14 octobre 2015 est réservée aux professionnels représentant le commerce et la restauration. Le salon les accueille tous les jours de 10.00 à 18.00 heures.

Plus d'info: www.anuga.com

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