UNE NOUVELLE ÈRE POUR LA FILIÈRE LAITIÈRE EUROPÉENNE

  • Création : 12 juin 2015

Après 31 ans d’existence, les quotas laitiers, mis en place par l’Union Européenne en 1984, ont pris fin le 31 mars dernier, entraînant ainsi le marché du lait dans la libéralisation. Quelle incidence sur les prix ? Quels débouchés pour les éleveurs ? Quels changements pour les agro-industriels ? Quelles évolutions pour la production ? Autant d’interrogations et d’inquiétudes pour cette filière souvent malmenée. Pourtant, pour ne pas subir ce bouleversement conjoncturel, des solutions existent et peuvent se révéler être des outils précieux pour contrer de futurs marchés volatils.

 

Une production à la hausse

Jusque-là encadrée, la production de lait en Europe est désormais libre. Dorénavant les éleveurs laitiers pourront produire les quantités de produits laitiers qu’ils souhaitent. Mais les éleveurs français pourront perdre en compétitivité par rapport aux autres pays Européens du fait des contrats de volume qui les lient à leur laiterie. Concrètement, la production des 28 pays européens devrait montrer de fortes variations et la volatilité s’accélérera... L’évolution des marges va devenir un indicateur de production à surveiller de près.

Des contrats pour gérer la volatilité

En mars dernier, Euronext a lancé de nouveaux contrats à terme sur les produits laitiers (beurre, poudre de lait écrémé et poudre de lactosérum), plus accessibles aux producteurs grâce à un volume de six tonnes par contrat. Les premiers contrats, lancés en 2010, portaient sur un volume plus élevé, ce qui avait freiné les interventions sur les marchés. En offrant ainsi un accès plus facile aux éleveurs et aux opérateurs, les nouveaux contrats devraient apporter plus de transparence dans les marchés et permettre aux deux parties prenantes de gérer leurs prix d’achat et de vente sur des échéances lointaines et garantir ainsi les approvisionnements. Mais, avant d’arriver à un fonctionnement fluide de ces marchés, il est important qu’une certaine liquidité s’installe et que les vendeurs et acheteurs puissent bénéficier de prix de référence. Pour ce faire, vendeurs et acheteurs doivent comprendre leur intérêt à se couvrir.

Des formations incontournables

Comme dans les années 90 avec les lancements des contrats colza et blé, le développement de ces marchés risque de prendre un peu de temps. Pourtant la maîtrise de ces nouveaux outils s’avère primordiale face à une compétitivité accrue et notamment avec les autres pays européens qui ont investi massivement dans leurs outils de production. Observer les marchés, se prémunir à long terme, garantir son prix de vente ou d’achat permettra à chacun d’éviter les mauvaises surprises et les pertes.

Opérer sur les marchés ne s’improvise pas et c’est tant mieux. Leader de la gestion de risque de prix depuis plus de 15 ans, ODA proposera, dès la rentrée, des formations spécifiques pour les éleveurs laitiers. Former les professionnels, les accompagner au quotidien, les rassurer face à un nouvel aspect de leur métier, telle est la mission qu’ODA s’efforce de mener depuis sa création.

Certes, les marchés se libèrent et entrent dans le quotidien des agriculteurs, mais ne doivent pas dicter leur loi... C’est aux exploitants de s’approprier ces outils et d’en faire des alliés pour la bonne marche de leurs exploitations.

Plus d'info: www.oda-groupe.com

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