Les analyses effectuées par le Centre algérien du contrôle de la qualité et de l'emballage (CACQE), durant le premier semestre 2013, montrent que 88% des échantillons d'appareils électroménagers et plusieurs autres produits agroalimentaires analysés sont non conformes aux normes en vigueur.     

On le savait déjà, et le Centre algérien du contrôle de la qualité (CACQE) vient de le confirmer. 88% des échantillons d'appareils électroménager analysés, durant le premier semestre 2013 sont non conformes aux normes en vigueur. Mais le CACQE ne s'est pas limité qu'aux appareils électroménagers, il s'est intéressé, souvent pour le compte des services de la répression des fraudes, aux produits alimentaires et agroalimentaires.

Selon ce centre, les analyses microbiologique et physicochimique effectués par 19 laboratoires relevant du centre ont démontré que les produits laitiers, les eaux et boissons, gâteaux, graisses animales et végétales ainsi que les vinaigres et produits d'assainissement sont les plus touchés par la non-conformité. En d'autres termes, qu'il s'agisse de produits importés ou fabriqués localement, ils sont potentiellement dangereux pour les consommateurs. Et toutes les déclarations selon lesquelles les entreprises, particulièrement celles de l'agroalimentaire, disposent de leur propre laboratoire pour analyser les produits, seraient ainsi toutes fausses.

Le centre a procédé, en effet, à l'analyse de 6.540 échantillons, soit un taux de 91% du total (7.124 échantillons analysés), 2.942 échantillons ont été analysés en microbiologie donnant une non-conformité de 502 produits soit plus de 17%.

Sur un total de 7.124 échantillons analysés durant les six premiers mois de l'année en cours, 6.540 échantillons analysés pour la répression des fraudes ont révélé que 1.420 échantillons sont non conformes soit 21,71%. Le CACQE compte réaliser une vingtaine de nouveaux laboratoires afin d'atteindre l'objectif d'au moins un laboratoire pour chaque wilaya d'ici à fin 2014

Il faut signaler, par ailleurs, qu'en l'absence de la culture de la dénonciation ou alors du dépôt de plainte, les importateurs et fabricants locaux se soucient très peu de la santé des citoyens, sauf s'ils se font épinglés (rarement au demeurant) par les services en charge du contrôle de la qualité ou de la répression des fraudes.

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