Mieux préserver les aliments grâce à des emballages actifs
- Création : 1 novembre 2010
Pas moins de trois pôles de compétitivité, Vitagora, Plastipolis et Industries et Agro-Ressources, sont engagés dans EMAC, un projet porté par les Salaisons Sabatier, une PME dijonnaise.
L’idée de ce projet est née au sein d’AFT Plasturgie, une autre PME dijonnaise qui, elle, produit des matières plastiques renforcées par des fibres naturelles et plus particulièrement des fibres de chanvre. Il s’agit en fait de concevoir un emballage dit « actif » qui permettra de mieux préserver les qualités organoleptiques des produits laitiers et charcutiers sur des durées pouvant aller jusqu’à vingt jours. Ce projet associe des entreprises, grandes et petites, de l’agroalimentaire et de la plasturgie, et un certain nombre de structures de recherches et de laboratoires, en particulier l’équipe de recherche EMMA et l’Institut de Chimie Moléculaire, toutes deux de l’Université de Bourgogne.
Dès le démarrage du projet, les chercheurs dijonnais se sont lancés dans l’exploration de deux grandes voies qui, chacune, font l’objet d’une thèse. « La première, sur laquelle travaillent nos collègues de l’Institut de Chimie Moléculaire, que dirige le professeur Jean-Pierre Couvercelle, consiste à utiliser des films d’emballage mono-matériau, type polymère polyoléfine, dans lesquels est incorporé un anti-microbien naturel », résume le professeur Frédéric Debeaufort, qui lui-même mène des travaux sur la deuxième voie au sein de l’équipe de recherche EMMA (Eau-Molécules actives-Macromolécules-Activités). Celle-ci vise à « coller » la molécule active à la surface du plastique au moyen d’une enduction qui utilise un biopolymère. « Cette deuxième solution présente l’avantage de faire appel à un biopolymère et une molécule active entièrement comestibles », précise-t-il.
Par liliAn - Lire la suite...
Source : www.blogagroalimentaire.com