Dans un nouvel avis publié le 30 septembre, l’EFSA a maintenu la Dose Journalière Tolérable (DJT) du Bisphénol A (BPA) à 50 µg/kg/j (microgrammes par kilo et par jour), concluant à l'absence de nouvelles preuves de toxicité du composé chimique utilisé dans la fabrication de plastiques alimentaires comme les biberons. Cet avis fait suite à la demande de la Commission européenne d'évaluer les études récentes sur la nocivité du BPA.

Les scientifiques de l'EFSA (groupe de travail sur les matériaux en contact avec les aliments) n'ont pas modifié leur avis rendu en 2008 et estiment ainsi que ''les données actuellement disponibles n'apportent pas d'éléments probants concernant une toxicité neurocomportementale du bisphénol A à faibles doses''. (résumé de cet avis sur www.lrbeva.com)

Malgré l’absence de preuves scientifiques concluantes concernant un possible rôle de perturbateur endocrinien, le bisphénol A reste interdit dans les biberons en France comme dans plusieurs autres pays Européens et aux Etats-Unis.

De son côté, le Bureau Européen des Unions de Consommateurs (BEUC) regrette que le nouvel avis de l'EFSA ''ne prenne pas en compte l'effet cocktail des produits chimiques''. Le BEUC invite ''la Commission européenne à appliquer le principe de précaution et interdire le Bisphénol A des produits de consommation''.

Outre les biberons, le Bisphénol A est aussi présent dans les canettes, boîtes de conserve, bouteilles réutilisables ou ciments dentaires.

Nazila Senehipour. D’après le site Lamy Dehove
Source : www.lrbeva.com

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