La coopérative lot-et-garonnaise veut créer un vignoble destiné à faire du jus de raisin bio. Ce serait une première en France, avec 10 hectares pour commencer.

Claude Baldi la joue modeste. Terres du sud, qu'il préside, a beau peser près d'un demi-milliard d'euros de chiffre d'affaires, il préfère parler de « fédération de PME » plutôt que d'employer le mot « groupe » pourtant plus rutilant. Il le laisse, dit-il, aux autres grosses coopératives régionales telles que la Béarnaise Euralis (1,3 milliard d'euros) ou la Landaise Maïsadour (1 milliard).

Derrière cette notion de « fédération de PME » repose la philosophie de Terres du sud qui se vit comme un maillage de filiales « autonomes », liées par contrat annuel au siège clairacais inscrit dans un rôle de « facilitateur », « d'accompagnateur de développement ».

C'est un des points clés du « projet d'entreprise » que la coopérative vient de lancer. Il a pour objectif de « créer et développer des sources régionales de valeurs ajoutées robustes et diversifiées », de « dynamiser le territoire en restant proche des agriculteurs ». Maître mot : « Adapter nos outils à la taille de nos marchés traditionnels. »

Jacques ripoche - Lire la suite...
Source : www.sudouest.fr

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