Bilan à l'issue de la table ronde organisée par CLIMPACT et IRI
- Création : 26 avril 2010
CLIMPACT, leader européen de la Business Intelligence Climatique, et IRI ont développé un partenariat d'experts afin de répondre aux problématiques nouvelles des industriels et distributeurs concernant la météo-sensibilité de leurs produits. Fruit de cette collaboration, la réalisation de bilans de performance de saison sur 300 catégories de produits de grande consommation.
Le 8 avril dernier, CLIMPACT et IRI ont livré les conclusions du bilan de performance des produits de grande consommation de l'hiver 2009/2010 et ont analysé le phénomène purement météorologique dans les tendances de consommation observées.
Principe :
Les données de quantification de l'impact météorologique sur les activités, intégrées au panel InfoScan Census® d'IRI, permettent aux industriels et distributeurs de comprendre et quantifier l'influence de la météo sur les catégories, les campagnes promotionnelles, les processus marketing et la logistique au travers d'offres packagées et d'études adéquates ad hoc.
Leader européen de la Business Intelligence Climatique, CLIMPACT apporte son expertise scientifique et technique dans l'identification et l'analyse de l'impact de la météo sur une activité, un produit ou un marché. Suivant une technologie brevetée reposant sur le « downscaling » de l'information climat, CLIMPACT est en mesure de fournir un niveau de granularité très affiné du degré de météo-sensibilité spécifique à chaque produit ou référence et à chaque localisation géographique.
Conclusions du bilan de l'hiver 2009/2010 (décembre 2009 - février 2010) :
• Des conditions météorologiques similaires à l'hiver 2008
A partir du 15 décembre 2009, le froid a perduré pratiquement jusqu'au 15 mars. Globalement, les conditions climatiques de l'hiver 2009 sont assez semblables, sur l'ensemble de la période, à celles de l'an passé. En revanche, si cette ressemblance sur les 3 mois est réelle, les différences restent importantes d'une semaine à l'autre.
• Une reprise de la consommation
Après une année 2008 difficile (jusqu'à décembre), la consommation a repris dès le début d'année 2009. Cette reprise s'est accélérée grâce à l'été ensoleillé qui s'est installé jusqu'à mi-octobre. La consommation des produits de grande consommation en hypermarchés et supermarchés a continué de croître à un rythme extrêmement soutenu sur le dernier trimestre (de début décembre à fin février). Au total, la croissance au cours du dernier trimestre 2009 est de l'ordre de 2,9% (contre seulement 0,6% l'an passé).
• Quelles catégories en profitent ?
En termes de croissance volume, les produits d'entretien sont tout juste stables et les liquides (notamment les alcools) continuent d'être les principaux artisans du développement de l'activité avec le Frais non laitier.
Mieux encore, deux tiers des catégories enregistrent une augmentation de leur activité et ce, dans tous les rayons. Cette dynamique assez exceptionnelle résulte pour partie des excellents résultats sur le marché des produits festifs (champagne, foie gras et saumon fumé notamment). Hors ces produits de fête, la croissance de la consommation en hypermarchés et supermarchés reste très soutenue.
• Quelle est la part de la météo dans la reprise de la consommation ?
Les analyses de CLIMPACT ont démontré que sur les 2.9% de croissance observés, 0.13% est imputable à la météo et que, si la reprise semblait dater de janvier 2009, elle commence réellement en mars. En conséquence, et contrairement à ce que nous avions observé sur l'été, la croissance est essentiellement une «croissance pure», le rôle de la météo apparaissant assez marginal. Cet effet quasi-nul de la météo s'explique par le fait que les conditions météorologiques de cet hiver sont presque similaires à celles de l'an passé.
L'observation, le suivi et l'analyse des données relatives à la consommation de PGC en hypermarchés et supermarchés montrent que nos achats reflètent l'état de l'économie. Toutefois, d'autres facteurs entrent en ligne de compte, comme les périodes de vacances scolaires, les promotions organisées par les points de vente ou la météo.
La Compétitivité Climatique : Les Enjeux pour l'Entreprise :
• Le « dowscalling » ou l'information climat à son niveau le plus fin
Au travers d'une estimation sur l'évolution du marché des «soupes et potages», en fonction des écarts de température observés par rapport aux normales saisonnières (10 ans), semaine après semaine, CLIMPACT démontre la nécessité de prévoir l'évolution des marchés les plus météo-sensibles à la fois à un niveau de temps (la semaine) mais également à un niveau local (la région voire le département). Ces analyses doivent être réalisées à des niveaux très fins pour révéler la part réelle de la météo sur la consommation. En effet, la base de travail des magasins et des marques est d'ailleurs le plus souvent le résultat de l'année précédente, et les prévisions des ventes doivent s'établir à court terme.
D'après cette estimation, il apparait que le marché des soupes et potages bénéficie sur l'hiver 2009/2010 d'une croissance de l'ordre de 6.5% par rapport à un hiver «normal». La très grande majorité des gains, toujours par rapport à un hiver normal, a eu lieu sur la seconde partie de l'hiver, le mois de décembre étant assez conforme aux conditions climatiques habituelles, à l'exception notable de la troisième semaine.
Les conditions météorologiques hivernales plus rigoureuses durant la seconde partie de cet hiver 2009/2010 ont permis au marché des potages de se développer par rapport à des niveaux déjà élevés atteints l'an dernier à la même époque. Inversement, le début d'hiver plus clément cette année s'est traduit par une baisse de la consommation de potages par rapport à l'an dernier.
De la même manière, les changements climatiques peuvent affecter les zones géographiques avec une plus ou moins grande intensité. Les analyses de CLIMPACT révèlent que la météo avait impacté la consommation de potages dans toutes les régions l'an passé, mais plus spécialement en région parisienne. La persistance des conditions climatiques durant cet hiver s'est traduite par une croissance plutôt marginale dans toutes les régions.
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