L’optimisation des techniques de fertilisation et de production agricole, l’un des objectifs stratégiques du BNEDER (Bureau national des études pour le développement rural) dont la mission est d’être au service des opérateurs publics et promoteurs privés en matière d’études, trouve dans l’association entre le groupe Fertial et l’IFC (Société financière internationale) faisant partie du groupe de la Banque mondiale, son aboutissement.

Ce volet de prise en charge et d’accompagnement étant jusque-là laissé au bon vouloir des quelques sociétés, étrangères notamment, trouve en fin un nouvel essor avec la mise en oeuvre de ce nouvel accord de partenariat. Cela étant dit, le domaine des fertilisants ainsi que – en général – celui des intrants agricoles et des produits phytosanitaires connaissait dans le passé des disfonctionnements importants dont la répercussion sur le produit agricole final n’est pas à démontrer.

En effet, et dans la perspective de mieux assainir le milieu et par là assurer un suivi performant sur le terrain, cela fait déjà quelques mois depuis que le groupe Fertial (Annaba) a entamé des sorties sur le terrain pour d’abord la vulgarisation des produits à même d’assurer un résultat optimum, et par la suite assurer des services et des formations aux agriculteurs et autres intervenants dans le domaine, à l’instar des grenetiers. A ce stade, les difficultés du terrain ainsi que les insuffisances déjà constatées ont fait objet de recensement, lequel moyen permettant de mieux appréhender la manière la plus efficiente pour optimiser les méthodes d’utilisation de ces produits en adéquation avec la nature des terrains et des plantations.

Ferrag Youcef, assistant à la direction du groupe Fertial que nous avons rencontré dernièrement à Bouira, lors d’une journée de sensibilisation et de vulgarisation au profit des agriculteurs, nous dira que sa société s’est investie dans le créneau de la formation depuis déjà plusieurs mois. Pour lui, « l’optimisation des méthodes d’utilisation et la garantie d’un résultat fiable passent impérativement par la formation des intervenants du circuit et par extension de celle des agriculteurs en contact direct avec le travail de la terre ». Notre interlocuteur qui insistait sur la nécessité de développer de nouvelles techniques pratiques et en adéquation avec la nature des sols exploitables dira que « les services de la société se sont investis dans l’analyse où les services offerts sont gracieux ». Selon lui, pas moins de 540 exploitations agricoles au niveau de 11 wilayas du pays ont d’ores et déjà bénéficié de ces services, et les résultats d’optimisation ont été plus que satisfaisants.

Lire la suite...
Source : www.elwatan.com

Consulter tous les salons professionnels - Algérie

Communiquez vous aussi sur l’actualité de votre entreprise et de vos produits, Adhérez à Agroligne