Extension des cultures arboricoles et consolidation du secteur irrigué

  • Création : 14 décembre 2008

Un nouveau projet présidentiel pour soutenir le secteur agricole productif. Le secteur agricole continue toujours de polariser un vif intérêt dans la région du Kef où la mise en place d’une carte agricole devrait, à terme, contribuer à l’amélioration du comportement de ce secteur.

Autant alors mettre en relief les nouveaux projets présidentiels décidés en faveur de ce gouvernorat et dont l’apport serait fort important pour impulser le secteur agricole compte tenu des multiples décisions prises à cet effet.

En premier, figure le projet de production du secteur arboricole avec un programme portant réalisation de 15.000 ha de cultures fruitières et d’oliviers répartis sur trois ans, ce qui devrait porter l’ensemble des superficies destinées à ce créneau productif à près de 50.000 ha dont plus de 30.000 sont consacrés au secteur de l’olivier, y compris les productions à caractère biologique.

Dans le même ordre d’idées, les superficies programmées autour du barrage de Sarrat seront revues à la hausse avec 8.000 ha contre 3.100 initialement programmés.

Ces superficies iront à la promotion de toute l’agriculture irriguée (céréales, fourrages, maraîchage, arboriculture, etc.) et par ricochet l’élevage ovin et bovin laitier dans toute la zone du sud du gouvernorat.

Le nouveau barrage de Sarrat mobilise en tout des investissements de près de 104 millions de dinars dont près de la moitié sera consacrée à l’aménagement et l’équipement de la zone irriguée prévue dans les autres délégations du sud (Jerissa, Tajerouine, Kalaât Senan et Kalaâ Khesba) et dans les imadas du sud (Sakiet Sidi Youssef), auquel cas le secteur irrigué sera l’un des atouts majeurs de développement du secteur agricole, avec comme cible l’amélioration des rendements des cultures céréalières par hectare.

La moyenne sera de 60 q dans les zones irriguées et 35 q pour les cultures en sec, soit une hausse supérieure à 25% par rapport à la production actuelle.

Cette hausse sera rendue possible grâce à l’entrée en vigueur de la carte agricole qui prévoit l’abandon de certaines cultures, notamment les céréales, au profit de l’arboriculture et du maraîchage, ou encore le remplacement de la culture du blé dur par le blé tendre et dans le but d’optimiser les rendements sur les terres agricoles de la région.

J.T.
Source : www.lapresse.tn

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