Les News Agri-Agro Méditerranéennes

  • Création : 2 novembre 2007

  Algérie

Coopérative des céréales et des légumes secs de Tlemcen

Les unités de la coopérative des céréales et des légumes secs (CCLS) sont soumises à de rudes épreuves par la direction générale de l'OAIC, depuis ces dernières semaines.

 Algérie, Maghreb, méditerranée, agriculture, agroalimentaire, agriculteur, alimentaire, alimentation, blé, céréales, légumes secs Après le passage de ses commissions d'inspection, des suspensions de leur poste sont signifiées aux chefs et des poursuites judiciaires sont aussitôt enclenchées contre eux par la hiérarchie. Dans les tribunaux, le motif des plaintes est le vol. Or, selon des responsables, il s'agit de manquants, ce qui est très différent. « Les raisons des manquants sont multiples : malgré le traitement par des produits chimiques appropriés, le blé a été piqué et le taux d'humidité est ravageur. En plus, après le transfert vers les stocks, au moment du transilage, le poids diminue.

En outre, il y a un seuil de tolérance qui est respecté, mais dont ne tient pas compte la hiérarchie », explique un expert. Notre interlocuteur explicite une subtilité : « la durée du stockage qui dépasse une année dans les docks métalliques (contrairement aux docks en béton) - malgré les traitements - cause l'infestation et le piquage du blé ainsi que la perte du poids. » D'autres observateurs incriminent les nouvelles bascules électroniques, de marque française, qui seraient à l'origine de faux pesage. « Dans le passé, avant l'utilisation de ces bascules, on enregistrait plutôt des excédents. »

On nous informe même qu'après vérification, l'office de métrologie légale aurait délivré des attestations incriminant ces bascules. Un petit exemple de ces anomalies et qui pourrait ressembler à une boutade : un chargement de céréales est sorti de la CCLS avec un poids de 19 560 kg, à l'arrivée, dans des moulins privés, il pesait 19 640 kg, c'est-à-dire avec beaucoup de kilos en plus. « Nous savons que plusieurs responsables d'unités, soupçonnés de vol par leur hiérarchie, ont fini par être innocentés par la justice ».

Il faut préciser, enfin, que cette campagne d'inspection diligentée par l'OAIC au niveau de ses CCLS concerne tout le territoire national. Devant cette pression qui les étouffe, des chefs d'unités demandent une intervention urgente du ministère de l'Agriculture et de la présidence de la République.

Source : www.elwatan.com

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  France

Du pain complet pour les Français !

Le pain est trop cher, et la qualité n'est pas toujours au rendez-vous ! C'est le cri d'alarme de l'Association Consommation, Logement et Cadre de Vie (CLCV).

 France, méditerranée, méditerranéen, agroalimentaire, agriculture, agriculteurs, alimentaire, alimentation, blé, céréales, pain, pain complet Selon son enquête, les pains complets ou multi-céréales, plus intéressants d'un point de vue nutritionnel et plébiscités par les Français, sont trop chers par rapport aux pains blancs, pourtant moins riches en fibres, vitamines et minéraux. Avec des différences de prix qui peuvent atteindre 40 à 100 % entre les pains blancs et les pains spéciaux, l'association dénonce une situation qui ne favorise pas les choix santé lors de l'achat de cet aliment incontournable de la table.

Pourtant, la CLCV souligne qu'il existe un moyen simple d'améliorer les qualités nutritionnelles de tous les pains : utiliser de la farine de type 80 dite bise ou semi-complète pour la préparation de la pâte. Cette méthode préconisée par le Programme National Nutrition Santé permettrait d'enrichir de manière simple les pains blancs avec des nutriments intéressants. Mais aujourd'hui, cette méthode de préparation reste encore peu utilisée : moins de 1 % des boulangers y ont recours.

Outre la qualité, la CLCV dénonce aussi les écarts de prix. A Paris par exemple, la baguette passe de 77 centimes à près de 1 euro selon les arrondissements. Les artisans boulangers ont pourtant tout intérêt à revoir les prix à la baisse : selon un sondage mené par l'association, les Français préfèrent le pain de leur boulanger à celui des grandes surfaces, mais ont de plus en plus tendance à se rabattre chez ces dernières à cause du prix...

Source : Communiqué de l'association Consommation, Logement et Cadre de Vie (CLCV), octobre 2007.

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  Maroc

La facture céréalière s'alourdit

Les contre-performances de la production céréalière en 2007, conjuguées à une flambée sans précédent des cours sur les marchés internationaux, ont lourdement pesé sur la facture céréalière.

 Maroc, Maghreb, méditerranée, méditerranéen, agroalimentaire, agriculture, agriculteurs, alimentaire, alimentation, céréales, blé Selon la direction des études et des prévisions financières relevant du ministère des Finances, le volume importé des céréales (blé, orge et maïs) s'est établi à fin août 2007, à 3,5 millions de quintaux, soit 7,1 milliards de DH, en hausse de 96,3 % par rapport à la même période de l'année précédente, le cours moyen de la tonne importée de blé ayant progressé de 35,2 % pour s'établir à 2150,4 DH à fin août 2007.

Au titre de la saison 2006-2007, la production nationale de céréales a chuté pour se situer autour de 20 millions de quintaux, eu égard aux conditions climatiques défavorables ayant marqué cette campagne. Cette situation s'est traduite par la hausse, au terme des huit premiers mois de 2007, du volume des achats de céréales (blé, orge et maïs) de 40,7% par rapport à la même période de l'année précédente, selon l'Office des Changes. De ce fait, et compte tenu de la flambée sans précédent des cours mondiaux de céréales, la facture céréalière s'est appréciée, à fin août 2007, de 96,3 %, soit une contribution à raison de 73,3 % dans l'augmentation de la facture alimentaire et de 16,6 % dans la hausse des importations totales.

Concernant le blé, l'Office national interprofessionnel des céréales et légumineuses (ONICL) annonce un appel d'offres pour l'importation de 500.000 tonnes de blé. Ces quantités devront colmater le déficit enregistré sur le plan national en produits céréaliers.

Les dernières statistiques de l'ONICL montrent une chute des quantités collectées. Durant la dernière semaine de septembre dernier, la collecte des céréales a porté sur 68.000 quintaux constitués presque exclusivement de blé tendre.

Le cumul de la collecte a atteint ainsi les quatre millions de quintaux, majoritairement de blé tendre. Selon l'ONICL, ce volume est en diminution de 72% par rapport à la moyenne quinquennale et de 81 % par rapport à l'année précédente. Mais, ce volume est en hausse de 21% par rapport à l'an 2000, selon la même source.

Source : www.lereporter.ma

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  Tunisie

Le plus grand consommateur de blé du monde

Les populations du Maghreb Arabe sont de grands consommateurs de céréales. Les tunisiens à leur tête, sont les plus grand consommateurs de blé du monde. Des amateurs de pain par excellence. De ce fait, notre sécurité alimentaire est mise en jeu du moment qu'on n'arrive pas à assurer notre propre consommation et qu'on recoure toujours à l'importation.

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Un tunisien consomme en moyenne 258 Kg de blé/an tandis qu'un européen n'en consomme que 130. Les algériens consomment 232 Kg et les marocains 211 Kg.

En Tunisie et au Maroc, presque 50% du blé est importé. En Tunisie, on ne produit que 1.450.000 tonnes métriques (avec 850.000 t/m de réserves de garantie), alors qu'on consomme plus de 2.600.000 t/m sans oublier les 779.000 t/m de réserve de garantie à recouvrir aussi.

Au Maghreb Arabe, le pays qui a le déficit le plus grand est l'Algérie, malgré sa superficie et les possibilités de culture massive de cette denrée. On découvre que les algériens ont un déficit de 5.500.000 t/m

A cet égard, en Tunisie, mais aussi en Algérie, au Maroc, en Lybie et en Mauritanie, des mesures sont prises afin de limiter l'impact de la hausse vertigineuse sur le marché international du prix des céréales, le blé dur en particulier, pour assurer l'approvisionnement des marchés.

Il a été donné l'ordre d'entamer des actions de sensibilisation et d'encouragement de la production céréalière. Les Instituts de recherche sont impliqués dans la mise au point de programmes nationaux misant sur des variétés locales plus résistantes aux maladies et plus productives dans le respect de la qualité des sols et du climat.

Source : www.tunisieaffaire.com

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