« Nous ne cherchons pas à polémiquer, mais cette déclaration a créé une certaine confusion auprès de grossistes et des boulangers ».

« Le prix de la farine de luxe que l'Etat a décidé de subventionner a été fixé de telle sorte à le porter à un tarif maximal de 350 DH le quintal, à la sortie du moulin. C'est ce qui figure sur le PV de l'accord signé à l'issue de la réunion tenue, en septembre, entre le Premier ministre et la fédération. L'accord évoque un prix maximal du quintal nu sortie usine de l'ordre de 350 DH auquel il faut ajouter les frais d'emballage, de manutention et du transport ».

Il s'en est suivi, « Une certaine crise de confiance entre les minotiers et leurs clients qui ont voulu faire appliquer les tarifs ainsi annoncés par le responsable gouvernemental. Certains grossistes qui avaient acheté la farine à un prix élevé et constitué un stock important ont profité de cette situation pour attiser davantage la crise »

Par ailleurs, « Certains grossistes et grands comptes ont même demandé des avoirs sur les commandes déjà passées. Ce phénomène risque de se traduire par des problèmes d'approvisionnement à l'échelle nationale ».

Source : www.aujourdhui.ma