«L'industrie des fruits et légumes transformés est devenue structurellement fragile... Les conserveurs marocains ne tirent plus profit du régime tarifaire préférentiel dont ils bénéficient sur le marché de l'Union européenne». Bien que ce débouché continue d'absorber près de 70% du total des exportations, «certains contingents et quantités de référence exonérés de droits de douanes ne sont épuisés qu'à moitié, voire moins», précise Abdelhak Bennani, directeur de la Ficopam (Fédération des industries de la conserve des produits agricoles du Maroc) lors d'un rapport présenté à la dernière assemblée générale.