Deux semaines après le salon international de l’agriculture, de l’élevage et de l’agro-industrie (SIPSA-Filaha) pour sa 21ème édition et à quelques jours du rendez-vous incontournable de la foire internationale d’Alger (FIA) pour sa 54ème édition,

Le salon international de l’industrie agroalimentaire Djazagro 2023 prend place à travers les différents pavillons du Palais des expositions des Pins Maritimes ou se regroupent l’espace de quatre jours des entreprises de toutes les filières couvrant l’univers de l’agroalimentaire, du process au conditionnement en passant par le froid industriel, les ingrédients et la manutention.

L’occasion pour les participants de présenter leurs nouveautés dans un secteur sans cesse en innovation et de tisser des relations d’affaires. L’occasion également pour les organisateurs du salon de faire le bilan de vingt ans d’existence dans un pays devenu au fil des ans l’un des plus importants marchés de l’agroalimentaire dans la région Afrique du Nord comme l’illustre l’évolution enregistrée tout au long de cette période, résultat des mesures prises par les pouvoirs publics pour accompagner les investisseurs qu’ils soient nationaux ou étrangers. Le travail a en effet été axé sur l’amélioration du climat des affaires et sur l’encouragement des initiatives. Ce qui a permis à un secteur pourvoyeur d’emplois et de richesses de passer de l’imitation à l’innovation.

De nouveaux procédés de production sont nés et de nouvelles méthodes de gestion ont été introduites notamment. Cependant, il reste encore à réduire cette dépendance vis-à-vis des importations des matières premières puisque les différentes filières agro-industrielles restent fortement liées au marché international pour l’approvisionnement en intrants et en équipements. C’est là tout le travail à faire en Algérie ou la nécessité d’assurer une connexion entre le monde agricole et celui de l’industrie s’impose. Ce que le programme du gouvernement cherche à prendre en charge. En lançant l’Office de développement de l’agriculture en terres sahariennes (ODAS), l’objectif étant d'accroître la production, en particulier dans les cultures stratégiques telles que les céréales, le lait, les huiles pour alimenter les besoins du marché algérien notamment ceux de la transformation tant en qualité qu’en quantité. Et ce d’autant que les exigences sont de plus en plus importantes du côté des consommateurs algériens et des principaux partenaires du pays. Car, la promotion des exportations dans ce secteur passe aussi par l’amélioration de la qualité et de la régularité dans la production.

Télécharger le PDF