À quelques semaines de la tenue de COP22, prévue pour la période du 7 au 18 novembre à Marrakech au Maroc, le monde agricole et l'industrie agro-alimentaire se retrouvent devant le fait accompli : évoluer vers de meilleures recettes tout en préservant la nature des émissions de gaz à effet de serre.

Il faut le dire, la situation n'est guère facile. La nature se venge de la main inhumaine et lui promet des années encore plus rudes.

Sécheresse, famine, chaleurs infernales, une pluviométrie comme bon lui semble et des continents condamnés à disparaître avec la montée des eaux de la mer, voilà ce qui attend l'humanité à l'orée 2020. D'ici 2100, les espèces vivantes sur terre vont elles disparaître ? Si rien n'est fait pour se réconcilier avec la mère nature, la réponse est malheureusement affirmative.

Pour freiner cette arme à destruction massive, les pays du monde “désirent” enfin s'unir afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre et opter pour une industrie verte. Avec une réunion planétaire africaine, le continent noir, souvent mis à l'écart dans les accords internationaux, s'impose comme un acteur majeur dans la protection de l'environnement. Les pays africains taxés de sous-développement ont aujourd'hui une grande opportunité de faire tourner les choses en leur faveur, profiter de la virginité de leur terre, et de leur savoir-faire local, de l'évolution technologique pour adopter un nouveau modèle agricole donnant ainsi une bonne leçon dans l'industrie verte pour les pays du nord. L'Afrique saura-t-elle faire ? Elle n'a pas le choix. Elle est condamnée à le faire et vite.

Devant un pareil défi environnemental, ce n'est pas seulement l'agriculture qui doit s'adapter mais aussi toutes les autres industries.

Parmi les plus importantes, vu la masse populaire qu'elle touche, est l'industrie agroalimentaire. En plus de donner un produit au goût du consommateur, elle doit réduire ses déchets et choisir l'emballage le plus écologique possible. Ce n'est pas une mince affaire surtout lorsque l'on sait que le marché mondial de l'emballage est en croissance annuelle de 3,5% par an jusqu'en 2020, avec des ventes qui atteindront les 997 milliards de dollars en 2020.

Avec ces nouvelles données environnementales et les exigences du consommateur de plus en plus difficile à satisfaire, l'industrie agroalimentaire n'a plus le choix. Elle doit faire preuve d'une extrême ingéniosité et d'une très grande créativité pour allier tous les bénéfices : recettes et environment.

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