Quel avenir pour le partenariat euro-méditerranéen ? La déclaration de Barcelone de 1995 visait à établir un partenariat euro-méditerranéen avec trois objectifs principaux : créer un espace commun de paix, de stabilité et de prospérité, une coopération dans les domaines social, culturel et humain et un partenariat économique et financier qui prévoyait une zone de libre-échange en 2010.

Quinze ans après le début du processus de Barcelone, cette zone de libre-échange n’est toujours pas d’actualité et les scénarii les plus optimistes, ne l’envisagent pas avant 2017, et ce,  essentiellement en raison de négociations bilatérales très lentes, effectuées au cas par cas entre l’UE et chaque pays.

Toutefois si la zone de libre échange n’est pas encore réalisable et concevable surtout dans le domaine agricole, des signaux forts nous parviennent ces dernière semaines et nous emmènent de nouveau à espérer. En effet, en décembre 2009, l’UE et le Maroc viennent de signer un procès verbal pour l’avancement de la libéralisation bilatérale du commerce (du secteur agro-alimentaire et de la pêche),  dans  la lignée de ce qui avait été fait auparavant par l’Israël, l’Egypte et la Tunisie.

Espérons donc que des décisions fortes et concrètes seront prises très prochainement, car nous restons persuadés de la complémentarité Nord-Sud et de la nécessité d’une coopération bilatérale pour faire face à une concurrence mondiale de plus en plus acharnée.

Elias CHERIF