Cap sur l'industrie agroalimentaire et l'élevage bovin à Maghnia
- Création : 21 septembre 2014
La ville frontalière de Maghnia qui se trouve à l'Ouest de l'Algérie, est en passe de devenir un pôle agricole et d'industrie agroalimentaire au vu des importants investissements consentis dans ces deux secteurs créateurs de richesses et d'emplois.
C'est toute une économie de substitution à la contrebande qui est en train d'être relancée et dynamisée dans le cadre des différents dispositifs de soutien à l'investissement agricole ainsi que les énormes efforts dans le développement et l'extension des superficies agricoles irriguées.
Les résultats ne se sont pas fait attendre et une véritable dynamique s'est opérée dans toute la région. La filière du lait s'est renforcée par deux importantes laiteries intégrées d'une capacité de production globale de 125 000 litres par jour, dont l'une d'elles va porter sa production, au cours de l'année 2015, à plus de 720 000 litres par an.
Ces deux unités sont alimentées par plus de 900 éleveurs de vaches laitières. La multiplication de terre a permis, par ailleurs, une autonomie en matière de semence, jusque-là importée.
Un agriculteur a investi dans cette filière tant sur les plans production que stockage dans les chambres froides où plus de 219 790 tonnes sont emmagasinées dans des conditions ultramodernes.
La céréaliculture a connu aussi un regain d'intérêt de la part des agriculteurs qui ont enregistré à ce jour une récolte de plus de 555 000 quintaux.
Il est attendu une production de 580 000 quintaux d'ici la fin de la campagne moissons-battage malgré la faible pluviosité enregistrée cette année, soit le tiers de la production de l'année écoulée où Maghnia a battu un record de 1,6 million de quintaux.
Lors d'une récente visite, le wali de Tlemcen a été très attentif aux doléances des agriculteurs et des investisseurs et s'est dit «déterminé à aller de l'avant pour aider et encadrer cette dynamique économique qui va permettre d'atténuer le taux de chômage et de valoriser les potentialités agricoles et économiques de cette région frontalière très sensible «avant de prendre en charge toutes leurs doléances caractérisées essentiellement par le raccordement de leurs unités en gaz naturel et le forage des puits. Dans la commune de Zenâta, c'est une unité économique, unique en son genre à l'échelle nationale, qui a retenu l'attention du chef de l'exécutif.
Cette unité industrielle est spécialisée dans la transformation de la caroube et exporte ses produits à travers plus de 27 pays étrangers mais n'arrive pas à satisfaire son important carnet de commandes à cause de la faible production de la caroube en Algérie.
Il s'est engagé la plantation de plus de 150 hectares de caroubiers et un intéressement des agriculteurs à l'avenir pour cette nouvelle filière porteuse de plusieurs opportunités, notamment alimentaires et médicales.
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