L'Algérie à la recherche de nouveaux marchés
- Création : 30 juin 2006
Le ministre a expliqué qu'«il est urgent », que l'Algérie redouble d'efforts pour augmenter le volume de ses exportations qui, hors hydrocarbures, n'excèdent pas les 250 millions de dollars pour l'année 2005, soulignant que «les produits algériens vendus à l'étranger pour l'année 2005 ne représentent que 5% des exportations». Il s'agit selon lui, des produits manufacturés, agricoles et des produits artisanaux, «qui sont largement compétitifs sur le marché international».
Djaâboub a souligné par ailleurs que l'entrée en vigueur de l'Accord d'association entre l'Algérie et l'Union européenne n'a pas permis à l'Algérie de placer ses produits sur le marché européen contrairement aux produits de ce dernier.
Face à cette situation, le Ministre a insisté pour dire :« Il est urgent de trouver d'autres partenaires commerciaux, d'où notre souhait d'établir des relations avec d'autres partenaires commerciaux à l'image de ceux de l'Union de l'Afrique de l'Ouest». Dans ce contexte Djaâboub a annoncé la visite prochaine à Alger du président de l'Union économique et monétaire de l'Afrique de l'Ouest.
Il a rappelé par ailleurs que l'Algérie a signé une convention commerciale avec la Turquie et s'apprête a signer une autre avec les pays du Bénélux ( Hollande, Luxembourg et Belgique) et d'autre conventions ont été signées avec 17 pays arabes.
Le Ministre a plaidé auprès des opérateurs présents sur « l'urgence de faire du label qualité un atout pour gagner la bataille de la compétitivité commerciale».
Il a annoncé l'organisation prochainement par son département d'un séminaire qui réunira les opérateurs économiques et les responsables du ministère pour débattre des questions liées à la qualité des produits, dans le but d'assurer leur exportation. Cette prochaine rencontre, selon lui, permettra aux différentes parties concernées de «faire le point sur la situation » et, par voie de conséquence, de « situer les failles qui ont jusque-là été à l'origine du blocage et de la faiblesse » des exportations algériennes.