Un recul de plus de un million de quintaux pour la production d'olives servant à l'huile
- Création : 25 mars 2010
La production d’olives à huile a reculé de plus de un million de quintaux par rapport à l’année dernière, a indiqué hier M. Amar Assabah, directeur de la régulation et du développement des productions agricoles au ministère de l’Agriculture et du Développement rural.
M. Assabah a expliqué que ce recul est dû, notamment, « aux insuffisances des conduites culturales, à l’effet de l’alternance, bien qu’il soit [parfois] contesté, ainsi qu’aux mauvaises conditions climatiques »…
En revanche, il a été enregistré cette année une bonne récolte en olives de table, a-t-il ajouté hier, lors de son passage à la Chaîne III. La production de dattes, elle, a été bonne, atteignant 6,5 millions de quintaux, contre 6,2 millions de quintaux l’année dernière, soit une hausse de 8 %, selon le même responsable.
Concernant la production de pommes de terre d’arrière-saison, elle s’est située à plus de un million de quintaux et sera suivie par la production de primeurs, actuellement en cours de récolte, avec plus de 90 000 tonnes attendues.
S’exprimant sur l’appel lancé la semaine dernière par le ministre du Commerce, M. El-Hachemi Djaâboub, pour l’arrêt de l’importation de blé dur, M. Assabah a expliqué que cela est motivé par le fait que les stocks de l’Office algérien interprofessionnel des céréales sont bien constitués, après la bonne récolte de la campagne 2008-2009 et les importations qui étaient venues en appoint. Ainsi, « les stocks sont là. Ils permettent de faire face aux besoins de la population pour une bonne période », a-t-il insisté.
Questionné pour savoir si l’interruption des importations de blé dur ne présentait pas de risque de pénurie après un certain temps, le directeur de la régulation a été catégorique : « Il n’y a pas de risque de rupture de stocks de cette céréale et nous avons globalement des blés d’excellente qualité. Au niveau du ministère, nous veillons au grain pour qu’il y ait suffisamment de blé dur. Quant au blé tendre, qui n’a pas été concerné par l’appel du ministre du Commerce, sachez que nous continuons à l’importer actuellement. » Il convient de noter que pour les céréales près de 10 000 agriculteurs ont bénéficié du crédit R’fig pour un montant de 3 milliards de dinars et que leur nombre est appelé à augmenter, selon le même responsable.
M. Assabah a rappelé, par les chiffres, que l’Algérie a enregistré une production record en céréaliculture durant la campagne précédente, avec 61,2 millions de quintaux de céréales, dont 24,3 millions de blé dur, 11,3 millions de blé tendre, 24 millions d’orge et 1,4 million d’avoine.
Source : www.zoom-algerie.com