Barthes AYMERIC, Président et Fondateur de Naïo Technologie

  • Création : 26 novembre 2016

Créée en novembre 2011, Naïo technologie, une jeune start-up aux ambitions sans limites, n'a fait son premier chiffre d'affaire qu'en 2014. Pour une équipe de 7 employés, ce chiffre est évalué à 120 000 euros pour 7 employés. L'année qui suit, 2015, la chance sourit à cette équipe dynamique qui s'accroît pour accueillir encore 3 nouveaux employés et réalise un chiffre d'affaire de 340 000 euros. Pour cette année, l'ambition ne s'affaiblie pas. L'équipe veut s'agrandir pour devenir 20 employés et atteindre un chiffre d'affaires de 750 000 euros. Dans cet entretien, M. Aymeric Barthes, Cofondateur et Président, parle de cette expérience qui promet encore plein de succès. 

Entretien réalisé par : Rédaction Agroligne

Agroligne: Pourquoi avoir investit dans un tel créneau aussi méconnu ?

M.Aymeric Barthes: Les deux dirigeants, moi compris, y avons cru tout simplement. Pour nous,  il y a  une immense valeur ajoutée que la robotique peut apporter à l'agriculture dans la solution des problématiques agricoles bien connues aujourd'hui à savoir le manque de main d'oeuvre et les problématiques d'éthique  liés notamment à l'utilisation des herbicides pour gagner du temps  et de l'argent dans le désherbage. Pour nous la robotique vient en solution à plusieurs enjeux majeurs pour le secteur de l'agriculture. Un secteur que nous connaissons très bien étant donné que nous y avons grandi et dont nous avons fait notre principale préoccupation notamment que nous sommes formés dans la robotique. 

Les robots de Naïo Technologie conviennent-ils seulement aux petites exploitations agricoles ?

Oui ! pour le moment, notre cible est les petits maraîchers qu'on peut retrouver dans la périphérie urbaine et qui peuvent être en circuit court. Les grandes cultures ne sont pas encore à l'ordre du jour mais nous imaginons y aller dans un future plus au moins proche. 

Nous sommes déjà sur deux projets en cours de développement actuellement. Le premier concerne les grandes cultures légumières ; un légume plutôt industriel que l'on peut retrouver, à titre d'exemple, en conserves ou dans les supermarchés. Le 2ème est destiné à la viticulture. 

Par rapport à une main d'oeuvre ordinaire, vos robots, notamment OZ, répondent-ils aux critères rentabilités-prix?

Bien évidemment ! Nos objectifs pour l'année en cours sont de faire le double de l'an dernier et livrer 40 robots. Nous espérons dépasser ce chiffre et aller au-delà de 50 robots. Tenant compte du nombre de clients que nous avons aujourd'hui et de l'attraction du marché que nous constatons ; il y a un regain à partir du moment où, dans une autonomie totale, le robot réalise le désherbage au moment ou l'agriculteur peut faire autre chose sur son exploitation ou liée à son activité. Donc le volet rentabilité est plus que garanti. D'ailleurs dans la robotique, ce volet est le plus facile à démontrer.  Il est même rare qu'un robot ne soit pas rentable. 

L'Agriculture robotisée va-t-elle permettre la promotion de ce secteur et aider les pays du monde dans leur démarche vers la sécurité alimentaire ?

C'est tout le but. Redorer l'image de l'agriculture est possible du moment où nous apportons de nouvelles technologies dans ce secteur qui ne sera que mis en lumière. Cela ne saura être que bénéfique. Dans notre croyance, l'utilisation des robots est l'actuelle issue pour relever les défis et offrir aux consommateurs une nourriture de qualité et en quantités suffisantes. 

Naio technologie annonce chaque année des levées de fonds, quelles sont vos perspectives pour 2017 et les années à venir ?

Pour l'année prochaines, une levée de fond est certaine puisque dans nos objectifs est de continuer dans notre croissance et de financer de la recherche et du développement pour continuer e fabriquer de nouveaux robots et étendre notre gamme dans de nouveaux pays hors de la France. Nous travaillons actuellement avec des clients installés en Belgique et au Danemark et sommes en discussion avancée avec d'autres en Allemagne, la Suisse, les Pays-bas et la Californie. Commercialement, nos objectifs sont de réaliser un plus que le double du chiffre d'affaire de l'année précédente. 

R.A

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