Emballage & Recyclage

  • Création : 6 décembre 2005

 


DECHETS : appel au civisme des Etats de l'UE!

Déchets d'emballages, encore et toujours plus loin ...
La nouvelle directive sur les emballages (directive 2004/12/CE du Parlement européen et du Conseil du 11 février 2004 modifiant la directive 94/62/CE relative aux emballages et aux déchets d'emballages) double à peu près les objectifs de recyclage des emballages et renforce l'objectif fixé en matière de récupération.

Des avancées inégales selon les pays...
A première vue, les nouveaux objectifs (voir tableau ci-après) de recyclage et de récupération des déchets d'emballage semblent être déjà atteints dans de nombreux États membres (les anciens objectifs en 2002 avaient tous été atteints par l'ensemble des quinze anciens États membres-), la récupération étant principalement la production d'énergie obtenue à partir de déchets brûlés dans des installations d'incinération qui produisent de l'énergie)...
Ceci dit, en y regardant de plus près, on s'aperçoit que seuls l'Autriche, la République tchèque, l'Allemagne, le Luxembourg et le Royaume -Uni ont informé la Commission européenne de l'intégration dans leur législation nationale de cette nouvelle directive 2004/12/CE.

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 Une directive nécessaire à une amélioration de la qualité de vie d'ici 2008...
Cette directive renforce celle de 1994 et vise à réduire encore les inconvénients écologiques. En effet, à l'heure actuelle, chaque citoyen européen est responsable, directement ou indirectement, de la création de près d'un demi kilo de déchets d'emballages par jour. En recyclant et en incitant à recycler une grande partie de ces déchets par le biais de la directive, on évite les répercussions écologiques liées à la production de matériaux vierges en économisant de la sorte les ressources et en évitant le dégagement d'émissions dans l'air et dans l'eau au cours du processus de fabrication. Dans le même temps, le recyclage réduit la quantité de déchets d'emballages à mettre en décharge et permet ainsi non seulement d'éviter d'autres émissions dans l'air et dans l'eau, mais diminue également la nécessité de créer de nouvelles décharges et installations d'incinération.

Elle clarifie également la définition des emballages et permet d'appliquer certaines dispositions au moyen d'accords volontaires pour autant qu'ils fournissent les résultats requis par la législation. Les nouveaux objectifs doivent être atteints entre 2008 et 2015, selon les États membres.

Déjà des bons résultats...
Le recyclage des emballages, par rapport à un scénario sans aucune mesure dans ce sens, a permis d'épargner environ 0,6% des émissions totales de gaz à effet de serre de l'UE en 2001, pour un coût supplémentaire d'approximativement 500 millions d'euros. Le coût moyen de réduction d'une tonne d'équivalent CO2 grâce au recyclage des emballages est passé de 12 €/t en 1997 à 23 €/t en 2001. Le recyclage des emballages constitue donc une option qui présente un bon rapport coût-efficacité pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et atténuer bon nombre d'autres incidences environnementales.
Au titre de la directive, les États membres doivent envoyer leur législation d'application à la Commission, qui en vérifie la conformité et peut, s'il y a lieu, prendre des mesures ultérieures appropriées. La Commission peut ouvrir des procédures d'infraction contre les États membres qui ne respectent pas les échéances de transposition.

Pour Stavros Dimas, Commissaire en charge de l'environnement, «les nouveaux objectifs de recyclage représentent un jalon supplémentaire dans notre avancée vers une société plus durable. Ils renforcent l'industrie de recyclage. Ils permettent également aux consommateurs de participer activement aux systèmes de recyclage et de montrer leur engagement envers une gestion plus responsable des déchets d'emballages. Je suis sûr que les États membres feront de leur mieux pour hâter la mise en oeuvre des nouvelles réglementations afin qu'elles soient pleinement efficaces dans toute l'Union Européenne»... Intégralité de l'article dans le magazine N°44



L'emballage au Maroc : vers un développement du secteur

L'emballage ne se limite plus à son apparence extérieure (graphisme, forme et couleur), il évolue maintenant au niveau du conditionnement du produit, qui doit être pratique à stocker, facile à transporter, à utiliser et surtout respecter la sécurité des utilisateurs du produits et l'environnement, dans la mesure du possible.

On estime à  moins de 20 kg, la consommation d'emballages au Maroc par an et par habitant. Le marché de l'emballage souffre d'importantes insuffisances, dues aux modes de consommation des marocains qui achètent pour la plupart des produits alimentaires en vrac.

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Le secteur est cependant aujourd'hui en plein essor, depuis notamment la modernisation du tissu commercial, favorisant l'utilisation d'emballages surtout dans le domaine de la grande distribution. Le secteur agroalimentaire reste le premier client de l'industrie de l'emballage.

Cinq matériaux se partagent le marché de l'emballage et du conditionnement. L'industrie la plus importante en terme de production au Maroc est celle de l'emballage papier/carton  avec 56% du marché, le plastique 19%, le métal 15%, le verre 5%, et enfin le bois 5%.

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3 groupes produisent la totalité du carton ondulé marocain, 3 autres contrôlent 95% du marché de la boite métallique, un seul détient le monopole de la fabrication des bouteilles et gobelets en verre, un autre, enfin, celui des emballages composés à base d'aluminium.
Le niveau de l'industrie marocaine de l'emballage pourrait gagner en technicité et en compétitivité si la concurrence y était plus vive. Mais elle bénéficie d'un marché encore protégé par des droits de douane conséquents. Ceux-ci peuvent atteindre 35% pour la plupart des produits et ne seront ramenés à 0% qu'en 2012 pour les produits originaires de l'Union européenne.

Le commerce extérieur des emballages est dominé par des exportations indirectes et marqué par une hausse récente des importations. On représente le marché marocain par les petites entreprises artisanales répondant à la demande locale exclusivement d'une part et d'autre part, les grandes sociétés, modernes et tournées vers des clients exportateurs. Ce sont ces dernières qui tentent de dynamiser l'industrie locale mais l'étroitesse de leur marché national, leur isolement et les conditions locales de production freinent leur compétitivité à l'international. On remarque en effet des coûts de production élevés (énergie, eau..) pesant sur leur rentabilité, ainsi qu'une forte dépendance par rapport aux marchés internationaux pour l'approvisionnement en matière première (bois, fer blanc, matières plastiques, vieux papiers), soumis à des taxes importantes...Intégralité de l'article dans le magazine N°44 


SIAC 2005 : le bon plan de la CCIP, organisateur du pavillon français

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La société Algérienne des Foires et Exportations « SAFEX » vient d'organiser du 7 au 10 novembre 2005 au Palais des Expositions, Pins Maritimes, Alger, la 9e édition du SIAC pour les secteurs de l'agroalimentaire, de l'emballage et du conditionnement.
Le 9e SIAC, fort de ses huit précédentes éditions, se présente aujourd'hui comme un évènement incontournable dans sa spécialité et intègre toutes les filières de l'emballage (matières premières, accessoires d'emballages, équipements et matériels, processus de conditionnement, impression, étiquetage et matériels d'étiquetage, conseils et presse spécialisée..).
En partenariat avec la Mission Economique, la Chambre de Commerce et d'Industrie de Paris a reçu les entreprises françaises intéressées par le secteur.

Intégralité du dossier dans le magazine N°44...

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